Le cœur de Ha’ven tambourinait dans sa poitrine et il tremblait vraiment. Il ne savait pas si c’était à cause de l’adrénaline, de la colère, ou de la peur. Cela n’avait pas d’importance, il n’aimait pas cela et c’était la faute de la femelle dans ses bras.
— À quoi est-ce que tu pensais ? demanda-t-il.
Il la tira en arrière par-dessus le muret et la posa. Une fois que ses pieds furent sur le sol, il la tourna sans ménagement et la secoua. Quand elle leva vers lui des yeux écarquillés et confus, il laissa échapper un petit grognement torturé avant de capturer ses lèvres ouvertes avec les siennes et de l’attirer contre son corps dur, la peur et le soulagement s’affrontant en lui.
Ha’ven gémit quand son goût le submergea. Dès l’instant où ses lèvres touchèrent les siennes, il sut qu’il éta
