– Mon Dieu ! c’était pour ça ! dit-elle avec un accent de tristesse, en se débarrassant de lui comme d’un enfant importun. – Eh bien ! oui, je vous aime, cria-t-il. Oh ! ne me repoussez pas. Avec vous, je ferai de grandes choses... Et il alla ainsi jusqu’au bout de la tirade, qui sonnait faux. Elle ne l’interrompit pas, elle s’était remise à feuilleter le registre, debout. Puis, quand il se tut : – Je sais tout ça, on me l’a déjà dit... Mais je vous croyais plus intelligent que les autres, monsieur Octave. Vous me faites de la peine, vraiment, car j’avais compté sur vous. Enfin, tous les jeunes gens manquent de raison... Nous avons besoin de beaucoup d’ordre, dans une maison telle que la nôtre, et vous commencez par vouloir des choses qui nous dérangeraient du matin au soir. Je ne suis