– Oh ! non, monsieur Octave ; moi, ce n’est pas pour ça... Il faudrait avoir le temps, voilà tout. Mais Mme Duveyrier intervint. Elle avait accueilli le jeune homme d’un léger salut, lorsque Campardon le lui avait présenté ; et, maintenant, elle l’examinait, l’écoutait, sans chercher à cacher un intérêt brusque. Quand elle l’entendit causer avec son amie, elle ne put s’empêcher de lui demander : – Mon Dieu ! monsieur, excusez-moi... Quelle voix avez-vous ? Il ne comprit pas tout de suite, il finit par dire qu’il avait une voix de ténor. Alors, Clotilde s’enthousiasma : une voix de ténor, vraiment ! mais c’était une chance, les voix de ténor se faisaient si rares ! Ainsi, pour la Bénédiction des Poignards, qu’on allait chanter à l’instant, elle n’avait jamais pu trouver plus de trois tén