Telle était donc cette maison sévère, triste, comme isolée dans un coin de la capitale de l’ancienne Corcyre ; tel, cet intérieur au milieu duquel les hasards de sa vie allaient introduire Henry d’Albaret. Ce furent des rapports d’affaires qui s’établirent, tout d’abord, entre le banquier et l’officier français. En quittant Paris, celui-ci avait pris des traites importantes sur la maison Elizundo. Ce fut à Corfou qu’il vint les toucher. Ce fut de Corfou qu’il tira ensuite tout l’argent dont il eut besoin pendant ses campagnes de Philhellène. À plusieurs reprises, il revint dans l’île, et c’est ainsi qu’il fit la connaissance d’Hadjine Elizundo. La beauté de la jeune fille l’avait frappé. Son souvenir le suivit sur les champs de bataille de la Morée et de l’Attique. Après la reddition de