Quand les rêves côtoient les réalités

Quand les rêves côtoient les réalités

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Blurb

c'est l'histoire de deux jeunes garçons qui se lancent dans des enquêtes d'un autre genre dans le but de retrouver leur père, enfermé dans un monde pixellisé

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Au commencement...
Un matin, Bartholomew, un informaticien chevronné reçoit une livraison par un expéditeur inconnu. Il trouve le colis devant la porte de sa maison. Il le ramasse et retourne chez lui, il l’ouvre ; le contenu est une clé USB. Curieux, il connecte le disque amovible à l’un des ports de son ordinateur portable. Aussitôt, la clé installe un programme nommé Arès qui, lui- même une fois installé, procède automatiquement à l’installation d’un logiciel appelé Dream. Croyant d’abord à un virus informatique, Bartholomew fait réagir ses pare-feux, mais rien ne semble arrêter le processus déjà en cours. Alors il attend que l’installation du logiciel s’achève. La sonnerie de son téléphone le fait sursauter, un numéro masqué l’appelle. Il décroche. Bartholomew : « allô » ??? : « Bien le bonjour cher monsieur. J’espère que vous n’avez pas eu trop de mal à installer ce logiciel dans votre ordinateur. Il est trop important pour se retrouver entre de mauvaises mains. Je vous conseille, pour votre survie, de le protéger par un chiffrement. Si vous devez jeter un coup d’œil sur le contenu, sachez que vous serez en danger, vous et votre famille » Bartholomew : « pourquoi m’avoir envoyé un truc aussi dangereux ? » ??? : « Je suis moi-même dans l’incapacité de l’utiliser. Je vous en ai déjà trop dit. Si vous vous retrouvez dans une situation d’extrême urgence, utilisez le programme Arès pour vous protéger » Bartholomew est sur le point de poser une autre question lorsque le mystérieux interlocuteur raccroche brusquement. Quelques secondes plus tard, on frappe à la porte. Bartholomew regarde discrètement par une fenêtre donnant sur la porte d’entrée. Il aperçoit deux hommes vêtus de costume noir et armés, il est soudain pris de panique et retourne à son bureau. Il procède au chiffrement pendant que les deux hommes font le tour de la maison. Le chiffrement est si complexe qu’il demande du temps, temps que Bartholomew n’a pas malheureusement, car les deux hommes finissent par crocheter la serrure et entrent, armes à la main. Ils se mettent à fouiller la maison pièce par pièce. Bartholomew continue de surveiller le chiffrement. Alors que les deux hommes fouillent la cuisine, le téléphone de Bartholomew sonne, ce qui le met en très mauvaise posture. Ils savent désormais qu’il y a quelqu’un dans la maison et pendant qu’ils montent les marches pour le retrouver, Bartholomew laisse son téléphone dans son bureau et saisit son ordinateur. Il se dirige dans une pièce diamétralement opposée à celle où se trouve son téléphone. Les deux hommes arrivent finalement dans le bureau et trouvent le téléphone. L’un d’eux décroche mais ne dit rien. Tina : « bonjour monsieur Bartholomew. Votre fils Charles s’est encore battu aujourd’hui, il a cassé le nez d’un de ses camarades. Je suggère que vous parliez avec lui, histoire de le raisonner un peu. S’il continue comme ça, il risque le conseil de discipline. Il a juste reçu un blâme cette fois » Devant la réaction taciturne de son interlocuteur, la jeune dame raccroche. Les deux hommes se mettent à fouiller les chambres les unes après les autres. Bartholomew sait qu’il lui reste peu de temps, alors il active le programme Arès. Au même moment, les deux hommes entrent dans la chambre dans laquelle il se trouve. A l’instant où ils pointent leurs armes sur lui, le programme Arès, par le biais de la caméra intégrée à l’ordinateur, le pixellise et le fait disparaitre sous leurs yeux. Malgré leurs efforts pour déverrouiller le logiciel, l’ordinateur leur demande d’abord une empreinte ADN. Quelques minutes plus tard, les fils de Bartholomew, Adonis et Charles, respectivement 17 ans et 15 ans, rentrent du lycée. Adonis constate que la porte a été forcée. Adonis (à voix basse) : « Charles, il y a quelque chose qui ne va pas. La porte a été forcée » Charles : « il faut qu’on arrive à la cuisine dans ce cas, si les intrus sont encore là, il faut qu’on soit armés pour se défendre » C’est ainsi que les deux garçons se dirigent discrètement vers la cuisine. Pendant ce temps, les deux hommes sont toujours à l’étage du dessus. Ils essaient en vain de déverrouiller le programme Arès pour avoir accès au logiciel. Soudain ils entendent du bruit en bas, l’un d’eux descend les marches pour voir s’il y a quelqu’un d’autre dans la maison. Il va voir à la cuisine, il aperçoit alors Adonis en train d’ouvrir le réfrigérateur. Alors qu’il se prépare à tirer sur le jeune garçon, Charles surgit juste derrière l’agresseur et lui plante un couteau dans le cou. Le bruit du bref affrontement fait descendre le second larron. Il arrive et retrouve son coéquipier couché par terre, Charles surgit derrière lui, armé d’un balai à manche. Il parvient à désarmer le second agresseur, mais se fait frapper violemment. Le mercenaire ramasse le couteau et se rapproche d’un Charles rampant et se tortillant de douleur. Au moment où il arme son coup de couteau pour achever le jeune garçon, il se fait abattre de deux balles dans le dos par Adonis. Après cela, Adonis appelle la police tandis que Charles, inquiet pour son père, monte à l’étage du dessus. Quelques instants après, Charles appelle son frère en criant, Adonis monte en courant et rejoint son frère dans une des chambres. Charles lui montre l’ordinateur portable. Charles : « c’est l’ordinateur de papa. Je crois que ça a un bug ou quelque chose comme ça. Adonis (récupère l’ordinateur) : « non, c’est juste un signal pour dire que l’identifiant n’est pas reconnu par l’ordinateur. Tu sais, papa a équipé son ordinateur d’un système de déverrouillage par empreinte ADN. Mais s’il n’est pas là, je peux utiliser son mot de passe à cinquante caractères pour accéder à l’ordinateur » Pendant ce temps, le premier larron se relève petit à petit, il est certes gravement blessé au cou mais parvient quand même à marcher. Adonis parvient à déverrouiller l’ordinateur et à avoir accès au programme Arès. Arès : « le programme vous informe que quelqu’un a été intégré au système de pixellisation pour sa propre protection. Déclinez votre identité » Adonis : « Adonis Bart » Arès : « le programme vous reconnait. Vous êtes le fils de l’identifiant principal » Charles : « c’est bizarre. Pixéllisatruc machin là » Adonis : « Charles, tais-toi. Je pense que papa travaillait sur quelque chose et que ces types sont venus ici pour lui voler ses recherches » Charles : « quoi ? » Arès : « sir Adonis, veuillez déchiffrer le contenu de ce logiciel » Adonis : « ah ! Ce n’est pas possible, je fais comment, moi ? Si papa était là, il… d’ailleurs il est où ? » ??? : « Vous ne le reverrez pas de sitôt » Adonis et Charles, pris de panique, ne savent pas quoi faire. Ils sont face au premier agresseur, mortellement blessé mais toujours debout et armé d’un couteau. Il empoigne Adonis qui le frappe au visage, le larron lui donne un coup de poing au ventre. Le jeune garçon retombe sur ses genoux. A l’instant où il veut le frapper avec le couteau, il reçoit une savate aérienne de la part de Charles. Ce coup le fait tomber sur le dos. Il se relève et sort une arme à feu qu’il pointe sur Charles, mais il est abattu d’une balle dans la tête par une policière. Policière (se rapprochant de Charles) : « hé ! Ça va ? Il y en a d’autres, des affreux comme ça ? » Charles : « non » Policière (aide Adonis à se relever) : « ça va aller. Les renforts sont en bas. Venez, on descend » La policière descend ainsi avec les deux garçons. Elle les accompagne jusqu’à l’extérieur tandis que d’autres agents s’emploient à fouiller la maison de fond en comble. Des infirmiers s’occupent des petites blessures que les deux jeunes garçons ont eues durant leur affrontement avec les deux mercenaires. La policière se rapproche d’eux quelques instants après. Annabelle : « je me présente, Annabelle, inspecteur de police. J’ai besoin que vous m’aidiez à reconstituer ce qui s’est passé ici. Alors racontez-moi ce qui s’est passé » Adonis : « ben, voilà ! Je suis rentré de l’école avec mon petit frère. Nous avons constaté que la serrure a été forcée. Nous avons su qu’il y avait un intrus dans la maison. On s’est défendu contre eux jusqu’à ce que vous descendiez celui qui a survécu et qui a failli nous tuer » Annabelle : « savez-vous pourquoi ils sont venus ici ? » Charles : « c’est pour chercher notre père » Annabelle : « qui est votre père ? » Adonis : « il s’appelle Bartholomew Bart. C’est un informaticien » Annabelle : « ils voulaient quoi à votre père ? » Adonis : « ça, on n’en sait rien. Ils ont commencé à fouiller partout dans la maison » Annabelle : « où est parti votre père ? » Adonis : « on n’était que deux à notre arrivée » Charles : « on ne sait pas ce qu’ils lui ont fait » Annabelle : « d’accord. La maison est vide, il n’y a personne d’autre. Ne vous inquiétez pas. Personne ne vous fera quoique ce soit maintenant. Je vais rester avec eux pour cette nuit » C’est ainsi qu’Annabelle passa la nuit avec Adonis et Charles. Durant cette nuit, quelqu’un passa à plusieurs reprises devant la maison, s’arrêtant maintes fois pour regarder à l’intérieur en se servant des vitrines. Le mystérieux individu passe et repasse sans toutefois chercher à entrer. Ses multiples passages finissent par réveiller Annabelle, à moitié endormie à côté de Charles et d’Adonis. Elle descend du lit, se munie de son arme et va jusqu’au salon. Elle aperçoit une ombre près de la maison, elle avance prudemment vers la porte d’entrée. Le mystérieux individu se rend compte qu’Annabelle le cherche, alors il s’éloigne et se cache dans les buissons. Annabelle reste assise au salon pendant une heure et finit par s’endormir. Le jour se lève, Annabelle est réveillée par Charles. Adonis et son petit frère doivent se rendre à l’école. Annabelle se porte volontaire pour les accompagner. Ils prennent donc la route, la mystérieuse silhouette les observe de loin. Une fois qu’ils sont assez loin, le mystérieux individu crochète la serrure de la porte d’entrée et pénètre dans la maison. Annabelle conduit les deux garçons à l’école, puis elle se rend au poste de police. Une fois arrivée, elle est approchée par son supérieur hiérarchique, Frenkie. Frenkie : « bonjour Annabelle. Comment s’est passée la nuit avec les gosses ? » Annabelle : « c’était assez calme, mais j’ai remarqué un potentiel suspect qui rôdait autour de la maison. Il y avait quelqu’un, c’est sûr, je ne sais pas ce qui se passe, mais il faut absolument qu’on retrouve le père de ces enfants, il doit être l’une des clés de cette énigme » Frenkie : « oui, à propos de ça, il y a peut-être quelque chose qu’il faudrait que vous vérifiez » Annabelle : « qu’est-ce que vous voulez dire ? » Frenkie : « leur père est informaticien, il a disparu. Les gamins ont dit dans leur déposition que leur père est resté à la maison toute la journée. Si les malfrats sont entrés par effraction dans la maison, peut-être que c’est parce qu’il est sorti » Annabelle : « non, chef. J’en doute. Lorsque vous avez entendu ces garçons expliquer ce qu’ils ont vécu hier, tout montre qu’ils savaient que leur père est là. Le premier mystère est la raison de son absence, où est-il allé ? » Frenkie : « il faut qu’on découvre le fin mot de cette histoire. Vu que ces enfants ne sortiront pas de l’école avant quelques heures, je suggère que vous retourniez dans cette maison et que vous cherchiez des indices qui pourraient confirmer votre hypothèse ou la mienne » Annabelle : « d’accord chef » Pendant ce temps, au lycée, Charlie a bénéficié d’une heure de retenue parce qu’il a frappé un de ses camarades. Durant la pause, Adonis reste seul dans sa classe pour chercher un moyen de débloquer le chiffrement qui verrouille le logiciel Dream. Il y passe toute la pause, mais n’arrive qu’à la moitié du processus. Les cours reprennent. Du côté du domicile des Bart, le mystérieux individu est toujours en train de fouiller dans les différentes chambres. Soudain, il entend le bruit d’une voiture qui gare. Annabelle descend de sa voiture et se rapproche de la maison, elle constate que la porte n’est pas fermée. Elle dégaine aussitôt son arme et entre furtivement dans la maison. Elle vérifie le salon et la cuisine, puis monte à l’étage du dessus pour regarder dans les chambres. Au moment où Annabelle entre dans la première chambre, quelqu’un passe en courant et descend les escaliers. Annabelle se lance aussitôt à sa poursuite et rattrape l’intrus en faisant un bond des escaliers jusqu’à la porte d’entrée. Les deux personnes se retrouvent par terre. Le mystérieux individu est en fait une femme, elle se relève et tente de s’enfuir à nouveau mais est rattrapée par Annabelle qui cherche à la plaquer au sol. Une petite bagarre débute alors entre les deux femmes. Elles échangent des droites et des gauches ainsi que des coups de pied, Annabelle parvient à lui faire une clé de bras mais la mystérieuse femme se dégage et se met à faire une prise de soumission à la policière. Annabelle réussit à la faire passer par-dessus son épaule, la jeune femme tombe mais se rattrape en effectuant une roulade avant et, au même moment, ramasse l’arme à feu appartenant à Annabelle. Lorsqu’elle se lève et pointe cette arme sur Annabelle, cette dernière est déjà proche d’elle et la désarme. Alors la mystérieuse inconnue attrape la policière et effectue une technique de projection qui l’envoie violemment contre le mur de la maison. Annabelle se heurte la tête contre le mur et perd connaissance. L’inconnue la porte et la fait coucher sur un fauteuil à l’intérieur de la maison, ramasse son arme et la pose entre ses mains. Puis, elle s’enfuit. Annabelle se réveille en sursautant, elle constate que Charles et Adonis sont juste devant elle. Charles : « madame, est-ce que ça va ? » Annabelle (se massant la tête avec sa main gauche) : « ma tête me fait affreusement mal » Adonis : « qu’est-ce qui vous est arrivé ? » Annabelle : « il y avait quelqu’un ici quand je suis arrivée. C’était une jeune femme » Charles : « elle vous a blessée ? » Adonis (à Charles) : « non, tu vois bien qu’elle est seulement sonnée. Cette maison est devenue moins sûre pour nous » Annabelle : « vous n’avez pas d’oncles, de tantes ? Votre mère est où ? » Adonis : « elle nous a abandonnés quand on était petits. Nous n’avons toujours eu que notre père. Maintenant il n’est plus là, il doit être en danger… » Annabelle : « tu peux avoir une idée de ce qu’il a fait ? » Charles : « il n’a jamais rien fait à personne » Adonis : « en fait ce n’est qu’un informaticien, j’ai peut-être une idée, mais je ne sais vraiment pas… » Annabelle : « même le plus petit soupçon pourrait être utile. Tu peux me le dire, ça peut m’aider à retrouver ton père » Charles (à Adonis) : « dis-lui ce qu’on a découvert lorsqu’on est rentré » Adonis : « …. » Annabelle : « je vous écoute, le plus petit indice sera forcément utile. Vous devez me faire confiance » Adonis : « en fait, on n’a vraiment pas d’autre choix que de vous faire confiance. Le truc c’est que nous aussi, nous sommes désormais en danger tant que nous restons dans cette maison. Je dois protéger mon petit frère. » Annabelle : « je vous ferai quitter de cette maison. C’est devenu trop dangereux pour vous ici » Adonis (ouvre son sac, prend son ordinateur portable et le pose sur une table) : « je pense que c’est à cause de ce qui se trouve là-dedans. Je pense que tous nos problèmes viennent de là » Annabelle (ouvre l’ordinateur et regarde le niveau de déchiffrement, il est à 65%) : « tu as réussi à entamer le déverrouillage de l’ordinateur ? » Adonis : « mon père a prévu une issue de secours au cas où il ne serait pas là. Je suis le seul à pouvoir déverrouiller l’ordinateur. Mais le problème n’est pas là, il a utilisé le chiffrement pour bloquer l’accès à deux logiciels précis à savoir ARES et celui qui est intitulé DREAM. En fait, pour déverrouiller la procédure afin de déchiffrer le code, il fallait d’abord mon empreinte ADN afin qu’ARES accepte de m’identifier comme propriétaire secondaire de l’ordinateur » Annabelle : « c’est vraiment très futé, ce que ton père a fait » Adonis : « c’est un génie » Annabelle : « donc tu penses que c’est à cause de ces deux logiciels qu’on en a après ton père ? Finalement, ceux qui sont à ses trousses vous recherchent également. » Adonis : « c’est ce que je pense » Annabelle (manipulant son téléphone) : « je crois que je vais appeler quelqu’un pour qu’il vienne travailler dessus avec toi. Tu n’aurais pas une idée du rôle que sont sensés jouer ces deux logiciels ? » Adonis : « je ne connais pas ces deux logiciels. J’essaie juste de les déverrouiller parce que ça peut peut-être m’aider à retrouver la trace de mon père » Annabelle (regarde son téléphone d’un air curieux) : « hum… » Charles : « quoi ? » Annabelle : « il n’y a plus de réseau » Charles vérifie le téléphone fixe. Charles : « il n’y a aucune tonalité ici » Adonis (referme l’ordinateur portable) : « ça ne sent pas bon » Annabelle (dégaine son arme) : « tu as raison. Ce n’est pas bon du tout. Il faut qu’on s’en aille » Charles (jette un coup d’œil à l’extérieur) : « trois hommes approchent et ils sont armés » Annabelle (se précipite vers la vitrine et pousse Charles vers l’intérieur) : « ne reste pas là » Des coups de feu retentissent, des balles viennent briser la vitrine et abîmer la porte d’entrée. Annabelle fait monter rapidement les enfants à l’étage du dessus. Elle s’empresse d’aller à la cuisine, elle décroche la bouteille de gaz et la laisse ouverte. Puis, elle ouvre le robinet de la cuisine et le laisse couler. Elle enlève le câble d’alimentation du réfrigérateur tout en le laissant branché sur la prise.

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