Amaury continua à lui expliquer avec précision chaque étape qu’il envisageait, l’amenant à recommencer les mouvements qu’il attendait d’elle, guidant sa paume ou son bras, y juxtaposant un mot ou une courte phrase, comme le fait de placer son pied dans l’étrier. Si, comme d’habitude, elle se laissait faire sans résistance, pour la première fois, il sentait qu’elle maintenait son attention plus qu’à l’accoutumée et, quand celle-ci lui donnait l’impression de déraper, il la rattrapait aussitôt. Après une ultime répétition, il inspira. Cette fois, il devait se passer quelque chose, car il ne supporterait pas de nouvel échec. Une fois son cheval enfourché, un étrier vide pour faciliter la montée, il lui tendit sa main. Cependant, à peine le temps de réaliser ces quelques gestes qu’elle semblai