Je ne suis pas pierre

Chapitre 9

Miguel est entré dans la pièce avec la lettre A sur le côté et je l'ai suivi. J'ai jeté un coup d'œil autour de moi et mon cœur était sur le point de sortir de ma bouche quand je l'ai vu. Un grand garçon aux yeux marrons et aux cheveux orange ondulés, Eduardo. Un sourire s'est glissé sur mon visage sans ma permission et je ne pouvais tout simplement pas le quitter des yeux. Je pense qu'il l'a ressenti parce qu'il a arrêté de parler à une fille brune et m'a regardé.

– Michele ! - Dit surpris et excité et est venu me faire un câlin. – Viens, laisse-moi te présenter mes amis.

J'ai souri et il m'a tiré par la main vers un groupe d'environ cinq filles, toutes vêtues d'un manteau rose autour de la taille.

– Ensuite : c'est Michele, sois gentille. – Il a dit et ils m'ont tous souri, mais ensuite ils ont commencé à échanger des regards. Puis je me souvins les avoir vus dans l'embrasure de la porte, me regardant.

– Je suis Claire. – Dit la plus grande, une brune plus foncée que moi avec des cheveux longs, raides et châtains. Même souriant, le tien était froid avec moi pour une raison quelconque. - C'est Beatriz, mais elle l'appelle Bia. – Elle montra la fille blanche aux longs cheveux noirs et aux yeux de la même couleur, elle avait un visage intelligent. – C'est Andreza

Elle désignait maintenant une fille d'origine japonaise, aux cheveux raides et aux pointes ondulées, aussi noire que ses yeux mi-brins. – C'est Isabela et c'est Iza. – Les deux filles hochèrent la tête, elles avaient toutes les deux les yeux et les cheveux noirs et la peau blanche, mais Iza avait les cheveux plus raides et était la plus petite et la plus fine d'entre elles.

- Enchanté de vous rencontrer. – dis-je en serrant chacun d'eux légèrement dans mes bras et j'ai vu Eduardo me sourire.

– Et bientôt Monica arrive, tu dois la rencontrer. – dit Andreza et j'aimais entendre son ton si excité.

J'ai jeté un coup d'œil à Edu et il semblait sourire encore plus à cause de Monica.

- Alors, passons à la question qui ne veut pas être réduite au silence… - Dit Isabela prudemment et toutes les filles la regardèrent. Sauf Claire, qui regardait quelque chose derrière moi. – Pourquoi êtes-vous arrivé dans la voiture Rodrigostosos ?

J'ai ouvert la bouche pour répondre, mais j'ai senti une odeur familière.

– Parce que sa mère travaille pour nous. – Je me suis retourné en même temps, voyant un Miguel avec cet air ridiculement supérieur. – Et merci pour Rodrigostosos.

Isabela rougit instantanément et Claire semblait prête à s'évanouir, mais je le fixai. Il le remarqua et haussa un sourcil.

– Oups, n'était-ce pas censé le faire ? – Miguel a demandé ironiquement.

– Peu importe, je n'ai pas honte du travail de ma mère. – dis-je sur la défensive.

– Et pourquoi le visage en colère ? - La provocation a continué, en s'approchant de moi. Je pouvais presque entendre les filles respirer sous peu.

– Pourquoi te voir laisser quelqu'un sans couilles.

J'ai regardé sur le côté avec incrédulité. C'était Eduardo, portant un ton froid qui ne correspondait pas du tout à la belle et chaude couleur de ses cheveux.

- En te regardant donne envie de vomir, pétard. – Ils se faisaient face et tout le monde dans la pièce a commencé à se rassembler en cercle.

– J'ai raté les conneries quotidiennes. – J'ai entendu un garçon marmonner derrière moi.

– Va te faire foutre. – Miguel a répondu sans quitter Edu des yeux.

- Qu'est-ce que vous avez dit? – Je me suis retourné et j'ai vu que le garçon derrière moi était une blonde un peu plus grande que moi, avec des yeux verts brillants, pas aussi jolis que Leandro, mais attirant tout de même l'attention. Il s'est approché de Miguel.

– Ignore-le, Julius. - Edu a dit.

- SALUT LES GARS!

Tout le monde s'est retourné. Une blonde aux yeux bleus avec un rouge à lèvres rouge vif qui semblait aller parfaitement avec sa jupe et son chemisier à fleurs entra dans la pièce. Son sourire s'estompa en voyant ce qui se passait.

– Se battre encore ? Vous ne vous fatiguez pas ? – Dit-elle irritée et marchant vers nous.

– Ce n'est pas la faute de Miguel… – Claire parla doucement et Edu, qui rougissait à cause de la blonde qui entrait, se tourna vers elle.

– Et qui est-ce ? - Interrogé irrité par le commentaire.

– Ça suffit, peu importe à qui la faute, tu t'arrêteras pour aujourd'hui. Tellement effrayant les débutants! – Elle a parlé en me regardant avec solidarité.

– Oh, Michele est déjà habituée à mon chemin, n'est-ce pas ? - Miguel a parlé cynique.

- Comme ça? - blond demandé.

– C'est la fille de la bonne de ma famille, elle est chez moi depuis environ quatre jours. – Il avait ce ton arrogant et tout le monde dans la salle me regardait, certains avec pitié et d'autres avec un air de rire.

– D'accord, je m'appelle Monica, ravie de vous rencontrer. – dit la blonde en tendant la main et je la serrai.

– Salut les enfants, commençons le cours. - Un homme grand et musclé est entré. Il avait des yeux noirs légèrement bridés et des cheveux raides coiffés en une touffe de la même couleur. Je devais avoir environ 26 ans. – Grand plaisir aux nouveaux venus et, s'il vous plaît, appelez-moi Cavalcante. Je suis professeur de chimie.

Tout le monde s'assit. Les filles ont insisté pour que je m'assoie à côté d'elles sur le côté droit de la pièce et c'est exactement ce que j'ai fait, en prenant la chaise à côté d'Eduardo et loin, très loin de Miguel.

– Les débutants lèvent la main. – Le professeur l'a commandé.

J'ai levé la main assez maladroitement et j'ai vu qu'il n'y avait que trois autres débutants dans la pièce.

- Dites vos noms.

Le professeur montra un grand garçon avec un nez énorme.

– M-mon n-nom est Diogo, m-mais tu peux m'appeler Junior. – Dit-il, rouge de gêne, sa voix tremblait si fort que j'ai dû m'efforcer de comprendre.

– Ravi de te rencontrer Junior, bienvenue ! – dit doucement Cavalcante en lui ouvrant un sourire blanc parfait. - Est-ce vous? - Il a demandé en me pointant.

– Michele, Michele dos Santos. – J'ai répondu et j'ai entendu un bruit de commérages circuler dans la pièce.

- Où avez-vous étudié?

– À Santa Monica. – Dit-elle, faisant de son mieux pour ne pas avoir l'air gênée d'avoir étudié à l'école avec les pires notes de l'ENEM et avec le plus grand nombre d'adolescentes enceintes.

- Seul le pouvait ! – J'ai entendu un garçon crier de l'autre côté de la pièce. Du côté de la pièce de Miguel. Ce qui a provoqué quelques rires de la classe.

Je serrai le poing, irrité par le commentaire.

– Bienvenue chez JK, je pense que vous allez adorer. – Le professeur a dit en souriant, ignorant ce que le garçon avait dit, et j'ai souri aussi, soulagé.

[...]

– Je n'arrive pas à croire que tu aies étudié à Santa Monica ! – Monica a parlé sous le choc pendant que moi, elle et Eduardo marchions dans l'immense champ.

– Ce n'est même pas aussi mauvais qu'on le dit. – J'ai menti, je ne voulais pas qu'ils disent du mal de mon ancienne école, même si c'était terrible.

– Je suis tout à fait d'accord, ma sœur a une amie qui y étudie. – Eduardo a parlé et j'ai remarqué que sa main effleurait celle de Monica. – Son bébé est né ce mois-ci ! – Il a fini de rire et j'ai ri aussi, je n'ai pas pu y échapper.

– Michele !

J'ai tourné mon corps et j'ai vu Nicolas me faire signe, à côté de lui se trouvait Felipe, une très belle rousse et deux femmes noires identiques.

- Pseudo! – J'ai couru pour le serrer dans mes bras et j'étais presque en train de serrer dans mes bras Felipe, quand je me suis souvenu que cela pouvait générer des questions telles que : qu'est-ce que Felipe a fait à la maison Rodriguez ?

– Ce sont les jumelles Joana et Júlia, avec seulement leurs doux visages. – dit Nicolas en riant et les deux roulèrent des yeux d'une manière effrayante et synchronisée, puis me sourirent.

– Et voici ma sœur Jessica. – dit Eduardo en souriant, en désignant la fille aux longs cheveux ondulés, aussi orange que ceux d'Eduardo et aux yeux verts brillants.

- Salut! – Dit-elle excitée.

Son ton de voix semblait étrangement familier. Jessica. Alors mon cerveau a déduit la réponse. Machine à laver. Jessica Red, la fille que j'ai sauvée des pleurs de tout l'après-midi. Il n'y avait pas d'autre explication.

– Salut… – répondis-je, ne croyant pas que c'était vraiment elle. Jessica Ruiva était la sœur d'Eduardo ! Mon esprit s'emballait.

Nous avons parlé des vacances pendant un moment, jusqu'à Julia. – Ou était-ce Joana ? Je ne pouvais pas m'en sortir. – J'ai dit qu'ils devaient retourner en classe, car ils préparaient une fête surprise pour le professeur de mathématiques.

– Ta sœur est très mignonne. - Monica a dit à Edu dès qu'ils sont partis.

– Pas plus que toi. – Il a craqué sérieusement et j'ai failli tomber à la renverse avec son manque de subtilité. Il était direct.

Mais au lieu de rougir ou quelque chose comme ça. – Ce que je ferais définitivement si un beau roux comme Eduardo me disait quelque chose comme ça. – Monica a ri et a donné une légère poussée à son bras.

- Vous s***z. - Dit-il en riant puis s'est tourné vers un groupe de filles de l'autre côté du terrain. – J'y vais, à bientôt au salon !

Elle a couru vers le groupe, laissant Edu et moi seuls.

– Quelle ligne de ramassage. – J'ai dit dès qu'elle est partie. – Je ne sais pas comment elle n'a pas remarqué.

– Elle ne s'en aperçoit jamais. – Dit-il en détournant le regard du mien. - Plus jamais.

- Je peux vous aider. – dis-je en me souvenant que j'avais l'habitude de donner des conseils dans mon ancienne école.

- Comme?

– Je peux être votre partenaire, vous pouvez me faire confiance ! Cela fonctionne toujours. Il sembla réfléchir un peu.

– Combien de temps pour que j'aie cette fille tout de suite ?

J'ai réfléchi un instant, essayant de me rappeler à quelle vitesse les fréquentations avaient commencé une fois que j'avais commencé à aider le garçon.

– Jusqu'à la fin du mois, si vous vous y tenez. Il a souri.

- Ce n'est pas possible. – Dit-il incrédule, mais ses yeux pétillaient d'espoir.

« L'amour est comme Dieu : pour l'obtenir, il faut y croire. » J'ai récité une phrase que j'avais lue il y a des mois sur un calendrier, mais elle correspondait parfaitement à la situation.

– Et si ça ne marche pas ?

– Ensuite, vous aurez une histoire à raconter à vos petits-enfants. – J'ai dit en souriant et il a souri aussi.

- Tu es genial.

- Sont vos yeux.

[...]

La pause et les cours passèrent rapidement après cela. Beaucoup de gens m'ont demandé mon nom. Beaucoup de gens ont levé le nez vers moi. Mais j'appréciais JK.

Quand la cloche du dernier cours a sonné, je me suis levé en souriant. Même Miguel n'a pas réussi à quitter ce mauvais endroit, et seule son existence est un problème.

Je suis allé avec les filles aux portes de l'école, elles parlaient sans arrêt de gens que je ne connaissais pas.

– Demain Elena arrive ! Elle me manque tellement. – Isabela a parlé et tous les autres ont hoché la tête avec enthousiasme.

– Qui est Elen...

Mais je n'ai pas pu finir la phrase car une voiture a commencé à klaxonner. C'était la voiture noire de Leandro.

- Je dois partir. - Il a dit en se dirigeant vers la voiture.

J'ai regardé autour de moi et j'ai vu que Miguel et Nicolas arrivaient aussi. Tout le monde s'est arrêté pour regarder.

- Oh mon Dieu. Ils sont si beaux. J'ai entendu l'une des filles chuchoter derrière moi, mais je ne me suis pas retournée, j'ai plutôt couru vers la porte du passager.

J'étais déjà en train d'ouvrir la porte lorsque Leandro est sorti de l'autre côté, sa posture impeccable et ses yeux bleu vif à couper le souffle.

- Puis-je? – dis-je en marchant de mon côté de la voiture et en ouvrant la portière pour moi. – Je ne m'en lasserai jamais.

Je lui ai souri.

– Merci, moi non plus.

- Salut Leandro. – dirent Nicolas et Miguel en même temps qu'ils montaient dans la voiture.

– Alors, tu as eu beaucoup de petites filles aujourd'hui ? – dit Leandro avec ce ton malicieux.

– Non, c'est encore le premier jour, allons-y doucement. – Miguel a répondu sur la défensive.

- Pourquoi se calmer? - Leandro a répondu en riant et en commençant la voiture.

Dès qu'il s'est retourné, j'ai pu voir les visages des filles de ma classe. Ils étaient sous le choc. J'ai souri à ça.