XXIV
Bosco
Le froid continuait avec une telle rigueur qu’on finit par être obligé de renoncer à faire coucher les hommes punis à la salle de police : il y avait eu des accidents de la plus extrême gravité… Le pauvre Fiammet passa deux ou trois bonnes nuits ; il en aurait eu quatre si son tour n’était pas venu d’être de garde d’écurie. Néanmoins cela valait encore mieux que la salle de police, on n’y souffre pas du froid et on n’est pas avec des ivrognes.
Fiammet prit donc de bonne grâce son service de nuit. Chose touchante, et qu’il éprouvait même aux heures où il ne subissait pas ses punitions, le retour à son service réglementaire lui était comme un soulagement. Il y avait eu tant de plaisir autrefois ! Et puis il y oubliait la salle de police et les corvées ; il lui semblait rentrer
