XII Du rôle de l’adverbe On n’a rien écrit encore sur les rapports évidents cependant qui existent entre la Physiologie et la Grammaire. C’est une lacune que je comblerai quelque jour. En attendant, il n’est personne, je suppose, qui n’ait remarqué qu’à certains états de l’âme, voire même simplement à certaines professions, correspond l’emploi désordonné de certains modes grammaticaux de langage. Les amoureux qui sont un peu poètes abusent du substantif : « Mon idole ! – Ma perle ! – Ma colombe. » De l’adjectif et du pronom possessif. Aux apothicaires l’adjectif : – « Il est bénin ! bénin ! bénin ! » Sans compter tous les adjectifs qui ne veulent absolument rien dire comme « sédatif ». Quant à l’adverbe, il y a longtemps que le gendarme le considère comme sa propriété. Quand deux gendarm