IJe suis malade… Je suis méchant, très désagréable. Je dois avoir mal au foie, mais je n’entends goutte à mon malaise, et je ne sais pas précisément où je suis attaqué. Je ne me soigne pas… Je ne me suis jamais soigné, malgré une très réelle estime pour la médecine et les médecins. De plus, je suis extrêmement superstitieux : puisque j’estime la médecine ! (Je suis instruit, et pourtant je suis superstitieux, c’est ainsi.) Non, je ne me soignerai pas, par méchanceté : cela vous semble inexplicable ? C’est très simple ; non que je puisse dire à qui nuira cette méchanceté ; hélas ! pas même aux médecins ! Je sais mieux que personne que je serai moi-même ma seule victime ; et c’est pourtant et tout de même par méchanceté que je ne me soigne pas. Si c’est du foie que je souffre, eh bien ! puis