XIVCe qui me rendait encore plus furieux, c’est que je savais que malgré tout j’irais, exprès. Plus il y avait d’inconséquence de ma part à m’imposer à ces « anciens amis », plus je m’entêtais à le faire. Il y avait pourtant une difficulté : je n’avais pas d’argent. J’avais en tout neuf roubles, mais je devais le lendemain en donner sept à Apollon, mon domestique, qui, sur ces sept roubles, se nourrissait lui-même. Ne pas lui donner ses gages, c’était impossible. Mais je dirai plus loin pourquoi. Je reviendrai en détail à cette canaille, à cette plaie de ma vie. Du reste, je savais bien que pourtant je ne les lui donnerais pas afin de pouvoir aller au dîner de Zvierkov. J’eus, cette nuit-là, de terribles cauchemars. Le lendemain matin, je sautai de mon lit, tout agité, comme si quelqu
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