XXII Pendant ce temps-là, Hermine rentrait chez elle et courait à l’appartement occupé par M. de Beaupréau. Comme nous l’avons dit, M. de Beaupréau était devenu un petit vieux propret et charmant, de la meilleure humeur du monde, raisonnable en toutes choses, à moins qu’on ne lui parla ou qu’il ne vint à parler de Cerise, la jeune ouvrière morte d’amour pour lui. Auquel cas, M. de Beaupréau devenait triste, mélancolique, pleurait comme un enfant et perdait complètement la tête. Tous les matins, il se levait à neuf heures et s’en allait à pieds de la Madeleine au Marais, longeant les boulevards en gagnant la place Royale. Cette promenade le conduisait à l’heure du déjeuner de famille. M. de Beaupréau était donc sorti, comme à l’ordinaire, lorsque Hermine rentra à l’hôtel. Elle l’atten