VII Le nœud cerise Je ne crois, d’une manière absolue, ni à la destinée, ni à mes instincts, et je suis pourtant forcé de croire à quelque chose qui semble une combinaison de l’un ou de l’autre, à une force mystérieuse qui est comme l’attraction de la fatalité. Il se fait dans notre existence, comme de grands courants magnétiques que nous traversons quelquefois, sans être emportés par eux, mais où quelquefois aussi nous nous précipitons de nous-mêmes, parce que notre moi se trouve admirablement prédisposé à subir l’influence de ce qui est notre élément naturel, longtemps ignoré ou méconnu. Quand nous sommes entraînés sur cette pente irrésistible, il semble que tout nous aide à en subir l’impulsion souveraine, que tout s’enchaîne autour de nous de façon à nous faire nier le hasard, enfin