— Vous portez-vous mieux ? s’enquit-elle. — Vous possédez des doigts de fée…, glissa-t-il avec un sourire. Cependant, et je vais sûrement me montrer indiscret, mais ma curiosité l’emporte sur la politesse, pourquoi m’avez-vous soigné sans projeter votre esprit ? Aila ouvrit la bouche… Tellement bouleversée par la perte de sa ceinture, les gestes habituels qu’elle prodiguait en Antan lui étaient revenus naturellement. À moins que la véritable raison fût ailleurs… — En fait, je crois que, sans en avoir conscience, j’ai craint de mettre mes pouvoirs à votre contact. Que nous est-il arrivé tout à l’heure ? — Je n’en sais strictement rien, je vous l’assure ! — Là, sans réfléchir, je vous ai touché et rien ne s’est produit… — Donnez-moi votre main, juste le bout de vos doigts… Elle effleu