— Avez-vous de quoi la détacher ?
— Pour sûr, je pars vous chercher du savon et de quoi la graisser. Voilà déjà un chiffon.
Aila s’attela à la tâche, prenant le temps de nettoyer toutes les parties. Dans une première étape, elle s’occupa d’estomper les traînées avant de nourrir le cuir avec de petits mouvements réguliers et arrondis. Bientôt la selle eut fière allure et Aila se sentit toute satisfaite d’avoir achevé son œuvre. La portant sous le bras, elle la posa à cheval sur la porte près de Lumière.
— Regarde-la, ma belle. Demain, tu pars avec elle ou tu restes ici sans moi. Je te laisse la nuit pour te décider.
— Dame Aila, dit Heulin en s’approchant, je vous cherchais. Sire Pardon vous attend. Le repas est servi dans la petite pièce qui sépare la vôtre de la sienne.
Elle suivit l
