Aila avait fait tout ce qu’elle pouvait physiquement pour lui et au mieux psychiquement. Maintenant, s’il devait revenir, ce serait sans elle à ses côtés. Elle ne voulait pas risquer que sa présence ravivât des souvenirs qu’il n’aurait pas dû avoir. Enfin, si jamais Pardon reprenait conscience. Comme si elle désirait, dans une dernière tentative, lui prouver son amitié, elle caressa doucement la joue du jeune homme avant de quitter la pièce. Hang, Aubin et Adrien patientaient devant la chambre. — Alors ? s’enquit Aubin. — Physiquement, il peut vivre, mais j’ignore s’il le souhaite ou non. Restez avec lui, parlez-lui, dites-lui que ses blessures sont guéries, qu’il pourra marcher, courir, séduire… Enfin, énoncez-lui toutes les bonnes nouvelles que vous auriez envie d’entendre si vous étie