Il s’arrêta et leva enfin son regard vers elle. — Elle m’a dit que je devais te tuer à la naissance… Il baissa la tête. Aila restait interdite. Après le temps nécessaire pour ingérer cette nouvelle surprenante, elle relança : — Et pourquoi ne l’as-tu pas fait ? finit-elle par demander d’une voix rauque. — Tu possèdes les yeux d’Efée… Chouette ! En eût-elle eu d’autres que son père l’eût éliminée sans regret ? Elle l’avait échappé belle… Aila étouffa un rire nerveux. Cherchant à calmer sa colère, elle inspira profondément. — À quoi ressemblait cette femme ? — À une chamane, mais j’ai à peine vu son visage. — Elle t’a cependant laissé les attributs. Pourquoi ? Barou hésita. — Elle m’a dit que si je changeais d’avis à leur propos, elle lèverait la malédiction. Cette révélation sonn