IV Par suite de son caractère farouche, ennemi des puérilités de la conversation et de toute espèce d’oisiveté d’esprit, Simon se leva après deux ou trois minutes d’examen, et fit quelques pas pour fuir les importuns qui prenaient possession de sa solitude ; mais l’homme à ailes de pigeon, courant vers lui avec une politesse empressée, lui adressa la parole dans le patois des montagnes, pour lui faire cette question dont Simon resta stupéfait : « Mille pardons si je vous dérange, monsieur ; mais n’êtes-vous pas un parent de feu le digne abbé Féline ? – Je suis son neveu, répondit Simon en français ; car le patois marchais ne lui était déjà plus familier, après quelques années de séjour au dehors. – En ce cas, monsieur, dit l’étranger, parlant français à son tour sans le moindre accent