– Voilà une bonne aubaine ! s’écria-t-il tout joyeux. Il paraît que plus d’un est revenu de Lonzac, ce soir, la tête lourde et le pied tremblant, pour qu’ils aient ainsi semé leur bien le long de la route. Or çà, vous autres, il n’est besoin de parler de nos trouvailles ; ce qui tombe dans le fossé est pour le soldat. – Ma foi, dit le tailleur, pour un méchant fer que j’ai ramassé, vaut-il la peine de se brider la langue ? Vous êtes autrement partagés que moi. Ce disant, il sortit le fer de sa poche, qui était près de crever sous le poids, et le tenant à la main, il le vit si gros et si long, qu’il crut avoir la berlue, et se dit à lui-même : J’ai trop bu d’un coup. – Cependant, il pensait en un autre coin de sa tête : Il y a là trente livres de beau fer ! Les compagnons du tailleur, vo