XLIII Pour expliquer les dernières paroles de Rocambole à sir Williams, c’est-à-dire l’espoir qu’il avait laissé paraître de trouver chez sa sœur, à l’heure du déjeuner, le jeune homme enthousiaste et fou que l’aveugle demandait pour le placer sur son mystérieux échiquier, il est peut-être nécessaire de rapporter quelques mots échangés la veille entre le comte Fabien d’Asmolles et son beau-frère, tandis qu’ils revenaient des funérailles de don José. – À propos, avait dit le comte après que Rocambole eut jeté quelques fleurs encore, c’est-à-dire quelques regrets sur la tombe de son rival, tu te rappelles Roland ? – Roland de Clayet, ton ami ? – Oui. – Eh bien ! mais il voyage, je crois. Il est allé se guérir en Allemagne de sa funeste passion pour Andrée, baronne de Chamery, murmura le