III M. de Château-Mailly était si pâle, si bouleversé, que le duc de Sallandrera pressentit quelque catastrophe. – Mon Dieu ! monsieur le duc, lui dit-il, vous serait-il arrivé quelque chose ? Le duc salua Conception et sentit à sa vue tout son sang affluer à son cœur. M. de Sallandrera fit un signe amical à sa fille. Conception rendit au jeune duc son salut et alla s’asseoir à quelques pas. M. de Château-Mailly, debout et muet au milieu du salon, semblait attendre que M. de Sallandrera voulût bien l’interroger. – Qu’est-ce donc, monsieur le duc ? demanda de nouveau ce dernier. – La lettre est brûlée... balbutia enfin M. de Château-Mailly. – Brûlée !... – Avec tout ce que renfermait un coffret dans lequel je l’avais placée. – Monsieur le duc, dit M. de Sallandrera, veuillez vous