LXIII Trois jours après la rencontre sur le terrain du comte Artoff et de Roland de Clayet, M. le duc de Château-Mailly reçut la lettre suivante de Baccarat. « Mon cher duc, « C’est une pauvre femme déshonorée, montrée au doigt, frappée par la fatalité la plus inexorable, qui vous écrit pour vous dire adieu – peut-être un adieu éternel. « Je ne sais si vous êtes au nombre de ceux qui me croient coupable, mais vous avez du bon, loyal et noble cœur, et si, comme les autres vous croyez à une faute imaginaire, au moins me conservez-vous quelque sympathie, en songeant que ma dernière pensée, en quittant Paris, est pour vous. « Moi qui n’ai plus de bonheur sur la terre, moi dont la vie est condamnée désormais à l’obscurité, au silence, à l’opprobre, moi dont on dit, dont on dira : « C’était