LXI En quittant M. de Clayet, Rocambole rentra rue de Verneuil et monta directement chez son beau-frère. Il trouva Fabien avec le comte Artoff. Ce dernier, après avoir été chez Roland, puis chez le duc de Château-Mailly, avait envoyé la lettre que nous connaissons et qui avait foudroyé Baccarat. Puis il était revenu à l’hôtel de Chamery. Il s’était installé dans le fumoir de Fabien et s’était mis à écrire plusieurs lettres. M. d’Asmolles, assis à quelques pas, le regardait avec tristesse et n’osait lui adresser la parole. Le comte était fort calme. Il écrivait et mettait ses affaires en ordre. Au bout d’une heure, il se tourna vers Fabien. – Mon cher ami, lui dit-il, auriez-vous quelque répugnance à être mon exécuteur testamentaire ? Fabien le regarda avec étonnement. – Mais vous ê