Au troisième, devant la porte de M me Juzeur, le souvenir de sa promesse de la veille s’éveilla. Une curiosité lui venait sur cette petite femme si discrète, aux yeux de pervenche. Il sonna. Ce fut M me Juzeur elle-même qui ouvrit. – Ah ! cher monsieur, êtes-vous aimable !… Entrez donc. Le logement avait une douceur qui sentait un peu le renfermé : des tapis et des portières partout, des meubles d’une mollesse d’édredon, l’air tiède et mort d’un coffret, capitonné de vieux satin à l’iris. Dans le salon, où les doubles rideaux mettaient un recueillement de sacristie, Octave dut s’asseoir sur un canapé, large et très bas. – Voici la dentelle, reprit M me Juzeur, en reparaissant avec une boîte de santal, pleine de chiffons. Je veux en faire cadeau à quelqu’un et je suis curieuse d’en conna