CHAPITRE IVLes Paris de Jacques Paganel et du major Mac Nabbs Le 7 décembre, à trois heures du matin, les fourneaux du Duncan ronflaient déjà ; on vira au cabestan ; l’ancre vint à pic, quitta le fond sableux du petit port, remonta au bossoir, l’hélice se mit en mouvement, et le yacht prit le large. Lorsque les passagers montèrent sur le pont, à huit heures, l’île Amsterdam disparaissait dans les brumes de l’horizon. C’était la dernière étape sur la route du trente-septième parallèle, et trois mille milles la séparaient de la côte australienne. Que le vent d’ouest tint bon une douzaine de jours encore, que la mer se montrât favorable, et le Duncan atteindrait le but de son voyage. Mary Grant et Robert ne considéraient pas sans émotion ces flots que le Britannia sillonnait sans doute quel