Il baissa le menton et leur jeta un lent regard à la ronde. – Marsy a très bien conduit les élections. Vous avez tort de blâmer ses circulaires. La dernière surtout était d’une jolie force... Quant à la presse, elle est déjà trop libre. Où en serions-nous, si le premier venu pouvait écrire ce qu’il pense ? Moi, d’ailleurs, j’aurais comme Marsy refusé à Kahn l’autorisation de fonder un journal. Il est toujours inutile de fournir une arme à ses adversaires... Voyez-vous, les empires qui s’attendrissent sont des empires perdus. La France demande une main de fer. Quand on l’étrangle un peu, cela n’en va pas plus mal. Delestang voulut protester. Il commença une phrase : – Cependant, il y a une certaine somme de libertés nécessaires... Mais Clorinde lui imposa silence. Elle approuvait tout c