– Je demandais à Merle comment il se trouvait ici, dit madame Correur, en couvant d’un regard tendre le grand diable d’huissier, debout et souriant devant elle. Et vous, monsieur Rougon, êtes-vous content de lui ? – Mais oui, certainement, répondit Rougon d’une façon aimable. Merle gardait son sourire béat, les yeux fixés sur le cou gras de madame Correur. Elle se rengorgeait, elle ramenait de la main les frisures de ses tempes. – Voilà qui va bien, mon garçon, reprit-elle. Quand je place quelqu’un, j’aime que tout le monde soit satisfait... Et si vous aviez besoin de quelque conseil, venez me voir le matin, vous savez, de huit à neuf. Allons, soyez sage. Et elle entra dans le cabinet, en disant à Rougon : – Il n’y a rien qui vaille les anciens militaires. Puis, elle ne le lâcha pas,