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Violet Nichols, Centre de Recrutement des Épouses Interstellaires, Miami
J’avais dû rêver. Ça paraissait vrai. Tellement vrai.
J’avais les yeux bandés. J’étais nue. Des gémissements de plaisir masculins me parvenaient, mon vagin me brûlait. Mais je ne voyais pas à qui appartenaient ces grosses mains qui empoignaient mes hanches, j’étais assise sur le visage d’un homme qui me bouffait la chatte. J’enserrais sa tête entre mes cuisses, il était si doué que mes muscles frémissaient, je me contractais et me relâchais tandis que sa langue glissait sur moi, s’arrêtait, prenait mon c******s sensible dans sa bouche et le suçotait à loisir, le lâchait et recommençait. Je poussai un gémissement lorsqu’il se mit à lécher une zone très érogène. Il avait de grosses mains, ses longs doigts maintenaient la fente de ma vulve bien ouverte en prévision de ses futurs assauts. Je n'arrêtais pas de trembler, ça oscillait entre une succion impérieuse et des effleurements tout en douceur. Il se montrait très attentionné pour un mec si baraqué.
Je n’étais pas en mesure de le lui dire, hormis en le suppliant de continuer, en poussant des gémissements sexy et en m’agitant désespérément ; tandis qu’il était sous moi, un autre homme enfonça sa verge dans ma bouche. Son membre épais était glissant et dur comme l’acier, je le léchais, une veine saillante courait le long de sa verge.
Il recula afin que je puisse lécher le bout de son g***d, je pris une profonde inspiration avant de l’engloutir à nouveau, il s’enfonça profondément et toucha le fond de ma gorge. Son grognement de satisfaction et la façon dont il tirait mes cheveux indiquaient visiblement que je lui procurais du plaisir. Je posai une main sur son ventre et ses abdos ciselés, je l’explorai du bout des doigts, je le touchais comme s’il m’appartenait. Il s’arrêta, recula, essaya de garder son sang-froid, je ne le laissai pas faire, je me pressai contre lui, je l’avalais comme s’il était à moi, comme si son plaisir m’incombait. Je baissai la main, l’attrapai doucement par les couilles et l’attirai vers moi, il poussa un grognement en guise d’avertissement, je fis la sourde oreille. Il m’appartenait, je ne lui laisserais aucune chance de m’échapper, je savais en mon for intérieur qu’il n’avait pas la moindre envie de s’en aller, mais que je lui fasse, au contraire, une gorge profonde.
Mais ça ne me suffisait pas. Ils ne me suffisaient pas. Ce rêve ? Il devait y avoir un truc.
Non, il y en avait un autre. Un troisième homme me touchait. Je me sentais en sécurité, bien que cernée. Non, bien plus qu’en sécurité. En manque. Désespérée. Comme si j’allais exploser en mille morceaux—je voulais exploser en mille morceaux —tout en sachant qu’ils me rattraperaient. Trois hommes, rien qu’à moi. Le premier me broutait le minou, je faisais une gorge profonde au deuxième—j’avais la bite du troisième en main et lui faisais une branlette, sa semence glissait sur mes doigts.
Je n’avais jamais eu de bite aussi longue et épaisse en main ; mes doigts n’en faisaient pas le tour. Il n’était pas bêtement agenouillé à côté de moi, le membre dressé, pour mieux recevoir sa branlette. Non, il me touchait. Il pelotait mes seins, pinçait et tirait mes tétons. Tandis que les autres me prodiguaient leurs attentions, lui se montrait plus exigeant, me pinçait plus violemment, tirait plus longuement, c’était presque douloureux. J’étais encore plus réceptive. C'était encore mieux. J’allais jouir, j’allais avoir mon o*****e. Mon dieu, ça n’allait pas tarder.
Il baissa la main, empoigna mes fesses et effectua des cercles autour de mon anus hyper-sensible. Je m'arcboutai en gémissant face au choc de cette caresse, je jouis sur la bouche du premier mec, j’avais envie que ça continue. J’avais besoin de sentir quelque chose en moi. Ma chatte béante me faisait mal. C’était douloureux. J’avais envie d’eux. J’avais envie qu’ils me tringlent, de recevoir leur sperme, de surfer sur la vague du plaisir.
L’idée me paraissait étrange mais je ne bronchais pas. Je savais que leur sperme était magique, que le moindre contact sur ma peau, le goût dans ma bouche, me procurerait un o*****e d’une intensité à couper le souffle. Et j’en avais envie, j’avais envie qu’ils se donnent à moi, j’avais envie de leur appartenir, tout comme eux m’appartenaient.
Je mouillais d’autant plus, justement parce que … à cause de … ça. L’homme situé en-dessous s’en aperçut, il me léchait, me titillait plus lentement, glissait sa langue dans ma chatte, me branlait, m’excitait, et toujours cette impression de pas assez.
Je ne pouvais pas parler mais j’avais d’autres moyens pour communiquer. J’empoignai fermement la bite du troisième homme, pris le membre raidi du second dans ma bouche en le mordillant gentiment, pas suffisamment pour lui faire mal, mais assez pour qu’il comprenne que j’avais envie de passer aux choses sérieuses. De m’amuser. J’avais besoin de jouir, j’en avais tellement envie que mon cœur allait bondir hors de ma poitrine.
“Notre femme a certaines exigences.
Je sentais le désir dans sa voix ainsi qu’une pointe de sarcasme. Il ferait moins le malin si j’avais sa queue dans ma bouche.
— Il va falloir qu’on lui montre qui commande ici. La main glissa sur mes fesses, le troisième homme introduisit son pouce dans mon anus. Et qui obéit.” Il chuchota ces trois petits mots à mon oreille, son haleine chaude était si excitante que je gémis tandis qu’il me doigtait le cul, il m’excitait, son doigt effectuait de lents va-et-vient en moi, m’assurant par la même qu’il maîtrisait parfaitement le sujet.
Je l’aurais imploré si j’avais pu mais je ne pouvais rien faire. J’étais complètement à leur merci, débridée, rebelle.
Juste ciel, j’avais envie qu’il continue. J’avais envie qu’il me s******e, avec l’autre bite dans la chatte et une gorge profonde pour le troisième. Ce serait trop bon. Je savais que ce serait forcément bon. Je m’en souvenais …
Attends un peu. Quoi ? C’était impossible. Ce n’était qu’un rêve. Je n’avais jamais fait de plan à trois. Ça ne m’était jamais venu à l’idée. Mais c’était mon rêve, je faisais ce dont j’avais envie. Avec qui je voulais. Avec trois mecs si ça me chantait.
Dans mon rêve, je rêvais de coucher avec trois hommes. J’avais le droit d’être en sueur, exigeante. J’étais ivre de plaisir, mes tétons étaient si durs et sensibles que j’aurais pu jouir rien qu’en les excitant. Mais quand il suçait mon c******s …
Oh oui, c’était la partie de jambes en l’air la plus torride que j’aie jamais vécue. On m’avait déjà fait un c*********s mais je n'avais jamais chevauché le visage d’un homme. Je n’étais jamais tombée sur un homme qui … savait exactement ce que j’attendais. Qui savait qu’avoir une bite tout au fond de ma bouche m’excitait, je me sentais soumise, une vraie chaudasse. Mais je n’avais pas honte. Aucune culpabilité, aucun jugement, aucun rappel à l’ordre de la part d'une vieille dame qui me reprocherait d’avoir fait preuve de perversité. Comment refuser alors que je n’avais qu’une envie, celle d’être justement vénérée ? Adorée ? Comblée de plaisir ?
“Jouis pour nous. Jouis pour moi et je t’offrirai ce que tu souhaites par-dessus tout. L’amour. Je vais s*******r ce p’tit cul.” Son doigt s’enfonça plus profondément, juste assez pour que je m’arcboute et m’empale, pour qu’il continue, pour obtenir ce qu’il m’avait promis. Lui. Enorme. Brutal. Bien profond.
Il me tira les cheveux et me força à relâcher la bite que je retenais captive dans ma bouche. L’homme placé sous moi branlait violemment et rapidement mon c******s, il le titillait plus encore qu’auparavant. J’étais cernée. Dominée. A leur merci, soumise à leur bon vouloir, ça m’excitait. J’adorais ça, l’o*****e m’ébranla telle une explosion. Je hurlai de plaisir ... mes oreilles bourdonnaient, mes muscles tendus se relâchaient. Les parois de mon vagin se contractèrent sur … du vide.
“Tu as eu ta dose, femme ?” demanda une voix rauque. Il s’agissait du deuxième homme, l’homme dont j’avais goûté le sperme sur ma langue, ce goût torride ne signifiait rien pour moi, je savourais le goût d’avance. Mais mon rêve était incomplet. Je ne savais pas comment ils s’appelaient, mais je savais qu’ils étaient grands, costauds, et très musclés. Je savais, tout au fond de moi, qu’ils m’appartenaient. C’était tout ce qui importait.
“Non, dis-je. Je ne pus réprimer un sourire moqueur. Pas encore. J’ai besoin de mes partenaires. J’ai besoin de vous sentir en moi.” Oh, je jouais le jeu, je les aguichais, je leur faisais perdre leur sang-froid. En temps normal, ça m’aurait rendue nerveuse, mais il s’agissait d’un rêve, je n’avais pas à rougir de mes besoins, de mes désirs. Je les désirais, ils allaient me combler. J’en avais la certitude, telle une drogue qui coulerait dans mes veines, mon corps le savait, je n’avais jamais ressenti pareille assurance au lit. Jamais.
“T’es en manque. Et on n'a pas encore baisé, répondit le deuxième. Une main caressait mon dos. T’en veux encore ? T’as envie qu’on te saute ? D’être à nous pour toujours ?”
Les parois de mon vagin se contractaient devant pareille éventualité. Oh oui, j’en avais envie. Enormément envie.
“Oui.” Oui ! Je m’entendais crier, mais je n’avais pas l’air d’entendre, ou alors, ça entrait par une oreille et ressortait par l’autre. Cette gloutonne de g***e savait très bien qu’elle obtiendrait forcément ce qu’elle/ce que je voulais.
“J’espère que tu as bien dormi. Tes maris avaient besoin de toi et de ton sexe. De ta bouche. De tes gros seins. De ton petit trou du cul parfait.” La main qui empoignait mes fesses pivota, je poussai un cri en sentant un doigt s’enfoncer dans mon anus. “Tu nous appartiens de A à Z, ou du moins, tu nous appartiendras d’ici demain matin.”
Oh mon dieu.
Il paraît que certaines femmes éprouvaient des orgasmes en plein rêve. C’était vrai, j’en étais la preuve vivante. Et puisque je rêvais, je décidais d’être pluri-orgasmique. Pourquoi s’arrêter à un ? J’étais trop excitée, trop en manque pour m’arrêter en si bon chemin.
“Oui je le veux. Je prendrais tout ce que vous voudrez bien me donner.” Je n’avais jamais testé la sodomie, on m’avait doigtée, je ne pouvais pas le leur refuser à tous les trois. Ces trois hommes étaient parfaits pour ce genre de domination.
“C’est exact.” Le premier avait parlé, il ponctuait chacune de ses paroles par un b****r sur mon c******s, comme s’il le saluait. Sa voix était plus grave, sa cadence plus lente, comme s’il avait tout son temps … ou du moins, toute la nuit, il était exactement là où il avait envie d’être. “Il s’agit d’un o*****e préliminaire pour que tu sois bien prête, que ta chatte soit toute douce. Gonflée. Humide.” Son dernier mot était à mi-chemin entre la séduction et la promesse, mon corps frémit en guise de réponse. Je venais tout juste d’avoir un o*****e mais mon corps était en demande, je les suppliais.
“Je veux vos bites, grondai-je. Donnez-les-moi. Tout de suite.
— Mademoiselle Nichols.”
Non ! Non. Allez-vous-en. Cette femme à la voix agaçante interrompit mon rêve. J’essayai de lever la main pour la rembarrer mais je n’y parvins pas. J’étais entravée. Comment osait-elle m’interrompre en plein ébat avec mes trois mecs ?
“Mademoiselle Nichols,” répéta-t-elle.
J’ouvris grand les yeux, je me trouvais dans la salle d’examen aseptisée du centre de recrutement des épouses. Mur gris. Carrelage blanc. Mes poignets étaient menottés sur un étrange fauteuil, même un guerrier extraterrestre n'aurait pas pu en venir à bout. Merde.
Je n’avais pas envie d’être là. Je voulais être là-bas. Pour la première fois de ma vie, je me sentais totalement sexy et libérée. Je fermai les yeux pour ne pas voir la réalité en face.
Je serais forcément déçue tôt ou tard. Ce n’était qu’un rêve. Un rêve de rien du tout, sans importance, qui aurait tôt fait de faire ressortir le ridicule de la situation, tout ce que je n’osais pas demander et que je n’aurais jamais.