CHAPITRE HUIT Bien que Riley et Crivaro entraient dans l’immeuble J. Edgar Hoover, propre et climatisé, elle sentait encore la laideur de la scène du crime s’accrocher à elle. C’était comme si l’horreur avait pénétré jusqu’aux pores de sa peau. Comment pourrait-elle un jour s’en débarrasser, tout spécialement de l’odeur ? Pendant le trajet en voiture un peu avant, Crivaro avait assuré à Riley que l’odeur qu’elle avait remarquée dans le champ n’était pas celle du corps. Comme Riley l’avait deviné, c’était celle des ordures laissées par le carnaval. Janet Davis n’était pas morte depuis assez longtemps pour que son cadavre ne produise une odeur pareille, et les corps des amies assassinées de Riley lorsqu’elle les avait retrouvés à Lanton non plus. Riley n’avait jusqu’alors pas senti l’odeu