Que cette parenthèse sur Mme de Forcheville m’autorise, tandis que je descends les boulevards, côte à côte avec M. de Charlus, à une autre plus longue encore, mais utile pour décrire cette époque, sur les rapports de Mme Verdurin avec Brichot. En effet, si le pauvre Brichot était ainsi que Norpois jugé sans indulgence par M. de Charlus (parce que celui-ci était à la fois très fin et plus ou moins inconsciemment germanophile) il était encore bien plus maltraité par les Verdurin. Sans doute ceux-ci étaient chauvins, ce qui eût dû les faire se plaire aux articles de Brichot, lesquels d’autre part n’étaient pas inférieurs à bien des écrits où se délectait Mme Verdurin. Mais d’abord on se rappelle peut-être que déjà à la Raspelière, Brichot était devenu pour les Verdurin du grand homme qu’il le