CHAPITRE II - M. de Charlus pendant la guerre ; ses opinions, ses plaisirs-5

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Morel qui était au bureau de la presse et dont personne ne connaissait la situation irrégulière, affectait de trouver, son sang français bouillant dans ses veines comme le jus des raisins de Combray, que c’était peu de chose que d’être dans un bureau pendant la guerre et feignait de vouloir s’engager (alors qu’il n’avait qu’à rejoindre) pendant que Mme Verdurin faisait tout ce qu’elle pouvait pour lui persuader de rester à Paris. Certes, elle était indignée que M. de Cambremer à son âge fût dans un État-Major et de tout homme qui n’allait pas chez elle, elle disait : « Où est-ce qu’il a encore trouvé le moyen de se cacher celui-là ? » et si on affirmait que celui-là était en première ligne depuis le premier jour, répondait sans scrupule de mentir ou peut-être par habitude de se tromper : «

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