III « Les formes. » Au matin du jour qui suivit cette séance mémorable, je me réveillai tard, après une nuit fiévreuse, durant laquelle il me sembla, par deux fois, entendre le bruit d’une détonation. — Cauchemars ! pensai-je en me levant. Les visions du bombardement m’ont obsédé, et c’est l’éclatement des obus que j’ai entendu. L’explication était plausible. Les fortes émotions de l’amphithéâtre, succédant à ma rencontre avec Bérangère au cours de l’autre nuit, et à ma lutte avec Massignac, avaient déterminé en moi un tel état d’excitation nerveuse ! Mais, comme j’entrais dans la salle où mon café était servi, Massignac y pénétra vivement, porteur d’une liasse de journaux qu’il jeta sur la table, et je vis sous son chapeau un bandage qui lui barrait le front. Était-il blessé ? Et deva