VIII « quelqu’un sortira de l’ombre » Malgré le grand âge de Noël Dorgeroux, la lutte avait été rude. L’assassin, dont je relevai les traces le long du chemin qui conduisait de la palissade au mur, s’était jeté sur sa victime et avait tenté d’abord de l’étrangler. Ce n’est que plus tard, dans une seconde phase de combat, qu’il s’était emparé d’une pioche pour en frapper Noël Dorgeroux. Aucun vol. Je retrouvai la montre et le portefeuille de mon oncle. Mais le gilet avait été ouvert, et, bien entendu, dans la doublure, qui formait poche, rien. Pour l’instant, je ne m’attardai pas dans l’Enclos. Passant par le jardin et par le Logis, où je prévins en quelques mots la vieille Valentine, j’appelai nos voisins les plus proches, dépêchai un gamin à la mairie, et, me rendis à l’ancien cimetiè