Arnold le suivait et le croyait bien un peu fou. – De même, poursuivit sir Patrick, vous allez à la boutique des mariages et vous y prenez une femme. Vous la prenez, parce qu’elle a de beaux cheveux d’un blond doré, un teint exquis, un embonpoint parfait, et la taille dans un juste rapport avec cet embonpoint. Vous l’emmenez chez vous, et vous découvrez que c’est encore une fois la vieille histoire de votre sucre. Votre femme est un article falsifié. Ses beaux cheveux d’un blond doré sont teints, sa blancheur exquise est due à la poudre de riz, son embonpoint est du coton, et trois pouces de sa taille sont dans les talons des bottines de son cordonnier. Fermez les yeux. Alors, avalez votre femme falsifiée comme vous avez avalé votre sucre. Mon cher ami, vous êtes du petit nombre des homme