IV UNE LARME POUR UNE GOUTTE D’EAUCes paroles étaient, pour ainsi dire, le point de jonction de deux scènes qui s’étaient jusque-là développées parallèlement dans le même moment, chacune sur son théâtre particulier, l’une, celle qu’on vient de lire, dans le Trou aux Rats, l’autre, qu’on va lire, sur l’échelle du pilori. La première n’avait eu pour témoins que les trois femmes avec lesquelles le lecteur vient de faire connaissance ; la seconde avait eu pour spectateurs tout le public que nous avons vu plus haut s’amasser sur la place de Grève, autour du pilori et du gibet. Cette foule, à laquelle les quatre sergents, qui s’étaient postés dès neuf heures du matin aux quatre coins du pilori, avaient fait espérer une exécution telle quelle, non pas sans doute une pendaison, mais un fouet, un