II Pech-David menait le rallye-paper à fond de train à travers les épaisses futaies de la Loubatière, marquetait tous les chemins de petits papiers blancs, escaladait les collines, franchissait les ruisseaux, revenait sur ses pas, rusait comme un cerf traqué par les chiens, déroutait le peloton d’habits rouges et d’amazones lancés à sa poursuite. Les mails et les voitures longeaient la route dans un grand tumulte de grelots et de coups de fouet. Depuis le départ, Germaine se défendait contre la jument qu’elle avait elle-même choisie dans le haras de Landaumont, la retenait de toute la force de ses minces poignets et, bientôt épuisée de fatigue, rendit la main, se laissa emballer. Le petit Despeyroux qui galopait à côté d’elle, fut seul à s’apercevoir du danger qui la menaçait et, épouvan