parfum, mais cela ne semblait pas, en cet instant, avoir d’impor- tance. Du parfum aussi ! dit-il. Oui, chéri, du parfum aussi. Et sais-tu ce que je vais faire la prochaine fois ? Je vais me procurer une réelle robe de femme et la porter à la place de ces saloperies de culottes. J’aurai des bas de soie et des chaussures à talons hauts. Dans cette pièce, je serai une femme, pas une camarade du Parti. Ils enlevèrent leurs vêtements et grimpèrent sur l’immense lit de mahogany. C’était la première fois que Winston se désha- billait et se mettait nu en sa présence. Jusqu’alors, il avait été trop honteux de son corps pâle et maigre, des varices en saillie sur ses mollets, de la tache décolorée au-dessus de son cou-de-