Chapitre 3

1281 Words
Kiss C’est la troisième fois que ça arrive. Je regarde le trou dans le grillage. Qui peut bien s’amuser à faire ça ? Depuis deux semaines, un petit plaisantin s’amuse coupé les grillages des gens. Faisant un trou dans leur cours. Je vais à chaque fois demander au propriétaire s’ils n’ont pas été de dégâts dans leur cours ou si personne n’est entré chez eux afin de les cambrioler. Mais, comme les deux premières fois, rien. Juste ce trou dans le grillage. C’est vraiment étrange… _ Shérif, par ici… Je rejoins mon collègue et regarde ce qu’il a trouvé… _ Nom de Dieu, mais qui a pu faire ça ? Je regarde la pauvre bête morte. On dirait qu’il a été frappé à mort… _ C’est le chat de Mme Donovane. _ Je crois bien. La pauvre, elle aimait beaucoup son chat. _ Qui a pu faire ça ? Me demande-t-il. _ Un cinglé… Occupe-toi de ramasser la pauvre bête. Je vais aller prévenir Mme Donovan. _ D’accord. Je fais quoi du corps ? _ Emmène le chez le véto. Elle décidera quoi en faire dès qu’elle sera prête. _ OK… Je me redresse et par sonner à la maison de Mme Donovane. Quand elle me voit, je lui explique que l’on a trouvé son chat. Elle pleure et se jette dans mes bras. Je la console du mieux que je le peux. À son âge, la solitude peut être pesante. _ Kitty était avec moi depuis dix ans. _ Nous trouverons celui qui a fait ça. Je vous le promets. Maintenant, que j’y pense, peut-être y a-t-il des similitudes avec tout ça. Je retrouve voir les deux autres personne qui ont eu les mêmes trous dans leur grillage et leur demande s’il n’avait pas des animaux. L’un avait un petit chien et l’autre un chat. Tous deux âgés d’une dizaine d’années. Mais, qu'ils ont tous deux disparu. En cherchant dans les feuillages. Nous retrouvons les deux animaux dans le même état que le chat de Mme Donovan. Ce n'est pas vrai, voilà qu’ont à un taré qui s’en prend aux animaux… Là encore, les propriétaires pleurent leur compagnon disparu. S’il y a bien une chose que je déteste, c'est que l’ont s’en prenne aux animaux sans défense… _ Qu’est-ce que j’écris dans le rapport ? _ Le rapport ? _ Ouais, sur ses animaux morts et les trous. Est-ce que vous pensez que c’est lier ? _ Évidemment. La personne doit faire un trou afin de pouvoir faire venir l’animal en question. Regarde s’il y a d’autres animaux qui ont environ dix ans dans la ville. _ Que dix ans ? _ Pour l’instant oui, mais le vétérinaire doit avoir une liste. _ Je vais aller le voir et lui demande de me donner le nom de ses petits patients. _ Oui… Je vais aller prévenir ce que je connais. Et… Nala… _ Nala ? _ La chienne de mes parents, elle a quinze ans. Il faut que j’aille les prévenir. _ Allez y, je vais téléphoner au véto. _ Merci. Je me lève et pars jusque chez mes parents. Sonne et entre en même temps. Je suis soulagé de voir Nala, notre cavalier king Charles, m’accueillir. _ Kiss, qu’est-ce qui nous vaut l’honneur de cette visite si matinale. _ Je suis en service. _ Oh, donc nous avons la visite du shérif. Me dit-elle amusé. _ Oui, et c’est très sérieux. Il y a eu… Plusieurs morts d’animaux. _ Oh mon Dieu !! _ Tous avait plus ou moins dix ans. Donc… Ne laissez plus Nala seule dans le jardin. Gardé là toujours sous surveillance. _ Oh oui, bien sûr. Pauvre petite bête. J’espère que tu vas vite trouver qui fait ça !! _ Oui, mais fait attention à Nala. _ D’accord… J’espère que tu vas vite trouver qui fait ça !! _ Avec plaisir. Comment dire non au délicieux repas de ma mère ? C’est impossible. Ses repas sont tellement. Miam. J’ai beau avoir 25 ans, je serais toujours présent pour les bons petit plat de maman… Tiana Une semaine que je suis ici et je m’y plais de plus en plus. En plus, Mimi est vraiment sympathique. Et, la plage l’est encore plus. Ce matin, j’ai bien envie de me promener tranquillement et de ne penser à rien. Surtout pas aux appels incessants de ma mère qui me tanne de revenir… Assis sur le sable, je regarde la mère aller et venir. Cela aurait dû faire bientôt un mois que nous aurions dû être mariés. Au lieu de ça, je me retrouve seule au milieu de nulle part à broyer du noir… _ Bonjour Tia. Je me tourne vers la voix qui m’interpelle et reconnais le shérif. Habituellement habillé de sa tenue de travail. Je suis surprise de le voir habillé en tenue de sport. Arrivant à ma hauteur, il me sourit et s’arrête pour me saluer. _ Bonjour Shérif Walker. _ Vos vacances se rallonge ? _ Oui… Je me sens bien ici. Votre ville est vraiment très accueillante. _ Je suis ravis de l’entendre. _ Vous devez avoir un travail tranquille dans un lieu si calme. _ Ça peut aller, on n'est pas trop débordé. Il me sourit et je dois bien me l’avouer. Son sourire est si… Grrr. Bref, reprends-toi, Tia. Je baisse la tête et tente de retrouvé un peu contenance. _ Et sinon, vous avez visité la ville ? _ Un peu. Mais, je n’ai pas encore eu le plaisir de tout voir. _ Ça vous direz que je vous fasse visite quelques lieux ? _ Eu… _ En tout bien tout honneur. _ Pourquoi pas. _ Je ne travaille pas samedi. Je peux venir vous prendre vers 10 heures. _ Oui, d’accord. _ Génial… _ Dites-moi shérif, vous faites souvent ce genre de proposition au visiteur ? Il rigole en détournant un peu le regard. Laissant promener ses beaux yeux vers l’océan. _ Pas vraiment non. Mais, j'avoue que vous m’inspirez confiance et qu’il me plairait de mieux vous connaître. _ C’est gentil… Mais, je ne suis pas vraiment intéressante. Je n’ai pas grand-chose à dire. Là encore, il rit et me regarde à nouveau. Levant sa main vers moi, j’ai un mouvement de recul, regardant ce qu’il fait. De son pouce, frôle ma joue, juste sous mon œil… _ Vous aviez un cil… Faite un vœu. Dit-il en me le montrant. Je souris et ferme les yeux… Puis, les rouvres et souffle dessus. _ Qu’avez-vous souhaité ? _ Si je veux qu’il se réalise, je dois le garder secret. _ Peut-être finirais-je par le savoir. S’il se réalise. _ Mmm, peut-être. Je… Je vais vous laisser. J’ai… _ Oui… Moi aussi, il faut que j’aille prendre mon service… On se relève et restons plantée face à face… Ni lui ni moi ne bougeons. Mais, quand je le vois fixer ma bouche, puis s’avancer légèrement en avant, je détourne le regard et le fuis. _ Au revoir shérif Walker. _ S’il vous plaît, appelez-moi Kiss. Je ne dis rien et me contente de lui sourire et m’éloigne de lui. Retournant sur mes pas, je retourne jusqu'à la maison d’hôtes et m’enferme dans ma chambre. Si je n’avais pas bougé, m’aurait-il embrassé ?… Non… Je ne peux pas faire confiance aux hommes. Et, d'ailleurs, je ne veux plus d’homme dans ma vie. Je veux profiter du temps qu’il me reste et rester seule est la meilleure solution pour ne pas souffrir. Pour mon bien-être, il vaudrait mieux que j’évite le shérif… Mais, pour ça, il me faut trouver une excuse afin d’annuler cette sortie qu’il m’a proposée samedi. Quelle idiote d’avoir accepté…
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