19 Une dernière menace Ce jour-là, dans la Nouvelle-Aberfoyle, les travaux s’accomplissaient d’une façon régulière. On entendait au loin le fracas des cartouches de dynamite, faisant éclater le filon carbonifère. Ici, c’étaient les coups de pic et de pince qui provoquaient l’abattage du charbon ; là, le grincement des perforatrices, dont les fleurets trouaient les failles de grès ou de schiste. Il se faisait de longs bruits caverneux. L’air aspiré par les machines fusait à travers les galeries d’aération. Les portes de bois se refermaient brusquement sous ces violentes poussées. Dans les tunnels inférieurs, les trains de wagonnets, mus mécaniquement, passaient avec une vitesse de quinze milles à l’heure, et les timbres automatiques prévenaient les ouvriers de se blottir dans les refuges.