Chapitre 20

2195 Words

Chapitre 20 La seule chose qui m’inquiétât sérieusement, c’était de voir toujours autour de nous le marquis de… Il s’était introduit, je ne sais à quel titre, chez la princesse, et l’amusait par son babil caustique et médisant. Il entraînait ensuite Leoni dans les autres appartements et avait avec lui de longs entretiens dont Leoni sortait toujours sombre. — Je hais et je méprise Lorenzo, me disait-il souvent ; c’est la pire canaille que je connaisse, il est capable de tout. Je le pressais alors de rompre avec lui, mais il me répondait : — C’est impossible, Juliette ; tu ne sais pas que lorsque deux coquins ont agi ensemble, ils ne se brouillent plus que pour s’envoyer l’un l’autre à l’échafaud. Ces paroles sinistres résonnaient si étrangement dans ce beau palais, au milieu de la vie

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