– Tiens ! papa qui est à côté ! s’écriait-il avec la grimace qu’il empruntait aux acteurs en vogue. Il allait frapper à la porte du cabinet, curieux de voir la conquête de son père. – Ah ! c’est toi, disait celui-ci d’un ton réjoui. Entre donc. Vous faites un tapage à ne pas s’entendre manger. Avec qui donc êtes-vous là ? – Mais il y a Laure d’Aurigny, Sylvia, l’Écrevisse, puis deux autres encore, je crois. Elles sont étonnantes : elles mettent les doigts dans les plats et nous jettent des poignées de salade à la tête. J’ai mon habit plein d’huile. Le père riait, trouvait cela très drôle. – Ah ! jeunes gens, jeunes gens, murmurait-il. Ce n’est pas comme nous, n’est-ce pas, mon petit chat ? nous avons mangé bien tranquillement, et nous allons faire dodo. Et il prenait le menton de la