– J’irai voir Larsonneau aujourd’hui, dit-elle. C’est ma seule ressource. Alors il abandonna la bûche avec laquelle il luttait. – La course est faite, chère amie, répondit-il en souriant. Est-ce que je ne préviens pas tous vos désirs ?… J’ai vu Larsonneau hier soir. – Et il vous a promis les cent trente-six mille francs, demanda-t-elle avec anxiété. Il faisait, entre les deux bûches qui flambaient, une petite montagne de braise, ramassant délicatement, du bout des pincettes, les plus minces fragments de charbon, regardant d’un air satisfait s’élever cette butte qu’il construisait avec un art infini. – Oh ! comme vous y allez !… murmura-t-il. C’est une grosse somme que cent trente-six mille francs… Larsonneau est un bon garçon, mais sa caisse est encore modeste. Il est tout prêt à vous