XXVIIJ’observais, posté derrière les branches… La curiosité me tenait là attentif et immobile… Je m’étais condamné au spectacle de ce bain, attendant avec anxiété ce qui allait s’en suivre… Je n’attendis pas longtemps un léger frôlement de branches, un bruit de voix douces, m’indiqua bientôt que les deux petites filles arrivaient… Le Chinois qui les avait entendues aussi, se leva d’un bond, comme mu par un ressort. Soit pudeur, soit honte d’étaler au soleil d’aussi laides choses, il courut à ses vêtements… Les nombreuses robes de mousseline qui, superposées, composaient son costume, pendaient çà et là, accrochées aux branches des arbres. Il avait eu le temps d’en passer deux ou trois, quand les petites arrivèrent. Le chat de Rarahu, qui ouvrait la marche, fit un haut-le-corps très sig