V La crucifiéeToutes ensemble elles répétèrent : « C’est Aphrodisia qui l’a pris ! Chienne ! Chienne ! Pourriture ! Voleuse! » Leur haine pour la sœur préférée se doublait de leurs craintes personnelles. Arêtias la frappa du pied dans la poitrine. « Où est-il ? reprit Bacchis. Où l’as-tu mis ? – Elle l’a donné à son amant. – Qui est-ce ? – Un matelot opique. – Où est son navire ? – Il est reparti ce soir pour Rome. Tu ne le reverras plus, le miroir. Il faut la c*******r, la chienne, la bête sanglante ! – Ah ! Dieux ! Dieux! » pleura Bacchis. Puis sa douleur se changea en une grande colère affolée. Aphrodisia était revenue à elle, mais, paralysée par l’effroi et ne comprenant rien à ce qui se passait, elle restait sans voix et sans larmes. Bacchis l’empoigna par les cheveux, l