bc

UNDER THE INFLUENCE

book_age12+
348
FOLLOW
1.7K
READ
arrogant
dominant
CEO
boss
mxb
serious
office/work place
enimies to lovers
seductive
sacrifice
like
intro-logo
Blurb

Il désespère... jusqu'à ce qu'il la rencontre.

La vie n'a pas épargné Alison Charles ; sa meilleure amie Brooke et son frère Noah sont la seule famille qui lui reste. Les jours de ce dernier sont comptés : atteint d'une maladie dégénérative, il devient urgent de rassembler suffisamment d'argent pour lui sauver la vie. Après tout ce que la vie lui a déjà pris, Alison n'est pas prête à perdre son petit frère.

Depuis toujours, Travis Anderson rêve d'hériter d'Anderson Luxury, dont son père est le fondateur. Entreprise pionnière dans le monde du luxe, sa puissance ne fait plus aucun doute. Seul problème de Travis : son frère aîné, Harold. Plus brillant, plus intelligent que lui, encensé par leurs parents, Harold représente un obstacle pour Travis ; il veut être le seul. L’unique.

La rencontre avec Travis Anderson lui redonne un espoir inespéré.

Cette fois, Travis est convaincu ; son rêve est à portée de main. Il est loin de se douter qu'Alison traîne des démons encore plus noirs que les siens, ni qu'il vient juste de réveiller les lions qui attendent avec impatience de se jeter à sa gorge.

chap-preview
Free preview
Chapitre 1
« Il est cinq heures du matin, et vous vous trouvez sur... » Alison ne laissa pas l'occasion à l'insupportable présentateur et sa voix faussement enjouée - personne n'était d'aussi bonne humeur le matin - de terminer sa phrase. Sa main vint chercher le bouton d'arrêt de la radio posée sur sa petite table de nuit et l'éteignit d'un geste sec avant de retourner sous ses couvertures, les yeux fermés afin de se dissimuler au défilement du temps. Déjà l'heure de se lever et de se préparer ! La tête enfouie sous son oreiller, Alison pouvait presque prétendre que le monde extérieur n'existait pas. Seule demeurait la chaleur de ses draps ainsi que ses efforts désespérés pour se replonger dans ce rêve si torride et captivant. Ce dernier impliquait la présence d'un homme qui ressemblait vaguement à ce professeur de mathématiques du lycée, pour lequel elle craquait en silence. Enfin, plus si secrètement depuis que Brooke l'avait hurlé dans l'euphorie de la fin de leurs études secondaires. Devant l'enseignant. Sans doute le moment le plus gênant de toute sa vie... Mais dans son rêve, Alison n'avait honte de rien. Les limites n'avaient plus leurs places dans son esprit tourmenté ; elle se permettait les attitudes les plus délurées pour envoûter ce beau jeune homme à la musculature parfaite et définitivement sexy qui la dévorait du regard, tandis que ses mains parcouraient sa peau nue. Ses doigts glissaient le long de son ventre, de plus en plus bas... - Aliiiiiii ! cria une petite voix aiguë. Malédiction. Voilà que la réalité se mettait à toquer à sa porte ! Comme si elle n'en avait pas déjà assez avec les amants éconduits de Brooke ! Grognant et pestant contre le Ciel qui refusait obstinément de lui laisser quelques minutes de plaisir onirique, la jeune femme parvint enfin à sortir de son lit, étirant son long corps mince afin de se réveiller plus rapidement. - J'arrive, Noah ! Elle posa un pied par terre, et grimaça. La fraîcheur du parquet lui piquait les orteils ! Elle devait vraiment songer à appeler le propriétaire de l'appartement pour faire changer le chauffage. Ou écrire un mot à Brooke afin que celle-ci s'en charge. Cette dernière exerçait le métier de pâtissière dans un petit restaurant modeste du Grand Londres. Peut-être que si elle avait eu plus d'économies pour se payer des études dans une école renommée, Brooke aurait pu espérer une véritable carrière dans la gastronomie. Mais ses parents appartenaient à la classe ouvrière, tout comme ceux d'Alison, et ils ne lui avaient pas laissé grand-chose. Si Alison plaignait sincèrement son amie de ne pas avoir réussi à trouver une place plus prestigieuse grâce à son talent, la jeune femme profitait du peu de temps libre qu'il lui restait pour dévorer ses gâteaux. Chaque fois qu'elle rentrait, une bonne odeur de sucre réchauffait constamment l'ambiance et le cœur des trois habitants. Et au moins, Noah respirait le bonheur. Rien n'avait plus d'importance que le sourire que de ce petit bout de chou. Celui-ci apparut justement dans l'embrasure de la porte. Haut comme trois pommes, le minuscule bonhomme de six ans affichait un lien de parenté indéniable avec Alison. Les mêmes pommettes saillantes, les mêmes cheveux clairs et des yeux en amande. Si ceux d'Alison étaient ambrés, d'un beau mordoré, comme ceux de leur défunt père, ceux de Noah étaient très bleus, comme leur mère. Ensommeillé, l'enfant bailla et se frotta les paupières avec sa petite main. Alison ne put s'empêcher de le trouver terriblement craquant. Elle s'approcha de lui, les poings sur les hanches, et l'air indûment fâché. - Jeune homme, ne sais-tu pas que c'est incorrect de regarder une dame juste après son réveil ? - Mais toi tu n'es pas une dame, répliqua innocemment le garçon. Tu es ma Lena ! « Quel ange, songea Alison tandis qu'elle l'observait filer à la cuisine. C'est tellement injuste ce qu'il endure. » Elle le rejoignit dans la pièce attenante au minuscule salon. L'immobilier hors de prix de Londres avait forcé Brooke et Alison à se résigner à cet appartement exigu. Leur tribu y vivait un peu à l'étroit, mais Alison s'y était acclimatée. De toute façon, cette dernière ne restait presque jamais à la maison, naviguant entre l'hôpital, l'école de Noah et son travail. Mais cette fois-ci, Alison et Brooke nourrissaient l'espoir de louer un logement plus adapté à leur petite famille. La jeune femme avait enfin fini par trouver un emploi à la hauteur des études pour lesquelles elle avait presque tout sacrifié. À vingt-quatre ans, Alison possédait déjà le statut de célibataire endurcie quand les personnes de son âge se laissaient aller à des romances épisodiques, des amours sans lendemain ou des passions pour l'éternité. - Tu peux me cuisiner des pancakes ? demanda joyeusement Noah en s'installant sur la chaise. - Bien sûr mon cœur, mais n'oublie pas que tu ne peux pas trop en manger. Il te faut des protéines pour prendre de l'énergie... - J'vais devenir aussi fort que Popeye ! claironna le gamin avec entrain tandis que sa sœur sortait les ingrédients nécessaires à la préparation. Il essaya de contracter ses petits muscles pour le lui prouver, mais sa constitution fragile ne le permit pas. À cette vision, le cœur d'Alison se serra, mais son visage s'éclaira d'un sourire. Pour Noah, un moment de faiblesse se révélait inenvisageable. - Tu vas être le garçon le plus fort du monde ! Alison commençait à préparer la pâte, lorsqu'une porte sur sa droite s'ouvrit lentement. Échevelée et pâle, les traits tirés et les cernes marbrant sa peau, Brooke leur adressa un signe de la main. La lumière jaune du salon aveuglait les iris cannelle de la jeune femme. - 'lut, bâilla-t-elle d'une voix rauque. - Tu as l'air d'un cadavre, commenta Noah, dynamique. - Quel encouragement, dis donc, souligna Brooke tandis qu'elle s'asseyait - ou plutôt, se laissait tomber sur sa chaise. - On a encore trop fêtardé hier soir ? la taquina Alison en glissant vers elle un regard malicieux. Devant son petit frère, Alison évitait d'employer les mots crus tels qu'elle l'aurait fait seule avec Brooke. Cette dernière comprit parfaitement où son amie souhaitait en venir, et passa une main fébrile sur son visage. - Ce n'était pas très concluant, avoua-t-elle en ébouriffant affectueusement les cheveux de Noah, bien sage sur sa chaise. Publicité mensongère. - Toi, au moins, tu as quelque chose à te mettre sous la dent ! - Les rues de Londres regorgent de petites pépites, Mademoiselle Charles, murmura ironiquement Brooke. - L'ennui, c'est que je ne suis pas chercheuse d'or. Juste secrétaire ! - Au siège d'Anderson Luxury ! souligna Brooke, toute émoustillée à cette idée. Alison leva les yeux au ciel, désespérée, tandis que son amie rousse s'enthousiasmait de son nouveau travail. Noah, quant à lui, fronçait les sourcils, tentant de saisir le sens de cette conversation qui se déroulait trop vite pour ses petites oreilles. - Tu réalises ! Un pied dans le monde du luxe ! Je te rappelle tout de même que nous n'y appartenons pas... - Laisse-moi rêver ! Nous nous en rapprochons ! gronda Brooke, joignant à la parole d'amples gestes ridicules qui arrachèrent un maigre rire à Noah. Celui-ci tapa des mains sur la table, tout heureux. - Est-ce que le travail de Lena va nous rendre riches ? - Parfaitement, petit monsieur ! assura Brooke avec un large sourire, complètement réveillée dorénavant. Nous allons te faire vivre la grande vie ! Alison eut un léger sursaut, et reposa vivement la spatule qu'elle utilisait pour cuire les pancakes de son jeune frère. Le cliquetis métallique attira l'attention de Brooke, et Alison lui coula un regard à la fois rempli de tristesse et d'avertissements. Ses lèvres étaient serrées. « Ne lui donne pas de faux espoirs... » signifiait-elle dans un silence pesant. Brooke comprit, et eut un sourire d'excuse accompagné, dans les yeux, d'un éclat résigné et douloureux. Noah ne connaîtrait jamais une existence normale... alors une vie de rêve... Alison aurait aimé y croire, mais son cœur demeurait lucide. La maladie empirerait avec le temps, dégénérative. Elle remua vivement la tête. Pour l'heure, le bout de chou était heureux. C'était le plus important. - Et voilà tes pancakes ! s'exclama-t-elle gaiement avant d'apporter une assiette bien garnie devant lui. Mange vite, mon chéri. Il est déjà six heures et demie, et je dois t'amener à l'école puis aller au travail, souffla-t-elle en déposant un léger b****r sur sa joue tendre. - Je peux l'emmener, si tu veux, proposa gentiment Brooke en se levant. Cette dernière sortit une casserole dans laquelle elle versa un peu de lait, tandis qu'Alison réchauffait des tranches de bacon dans le micro-ondes avant de saisir un muffin au chocolat, qu'elle laissait hors de portée de Noah, composant avec la gourmandise de celui-ci. - Tu ferais ça ? Même si elle conservait un visage impassible, la peur d'arriver en retard au bureau accaparait son esprit. Entre les bouchons du matin dans le centre de Londres et la météo peu clémente malgré le début de l'été, Alison se rongeait les sangs. Elle ne pouvait pas se permettre d'être réprimandée dès la première semaine de travail chez Anderson Luxury. Sa conscience professionnelle, et le besoin de cette paye conséquente pour Noah, Brooke et elle, l'interdisaient. Brooke haussa les épaules, réjouie comme toujours. Alison l'avait toujours trouvée particulièrement belle, même lorsqu'elles n'étaient encore que des collégiennes geignardes et grincheuses. Ses cheveux tirant vers un roux chatoyant, sa peau sans imperfections et ses grands yeux bruns remplis d'effronterie, accompagnés de ce petit sourire espiègle et rebelle, attiraient littéralement tous les regards. Partout où elle allait, Brooke Kingman éclipsait toutes les autres par sa lumière, véritable rayon de soleil. Mutine, sa désinvolture plaisait beaucoup, et Alison, plus sérieuse, paraissait ennuyeuse comparée à une femme pleine de caractère et de dynamisme comme Brooke. - De toute façon, je dois passer chez Jayden pour récupérer des affaires. - Tu as carrément marqué ton territoire chez ta « pépite » ? Ça ne te ressemble pas... tu enclenches la vitesse supérieure ? taquina gentiment Alison. - Ne t'occupes pas de mes pépites, trouve les tiennes ! rétorqua l'intéressée. - Je peux regarder la télé ? interrompit la voix fluette de Noah, qui avait déjà fini d'engloutir son petit-déjeuner. - Bien sûr, petit garnement, sourit Brooke en versant son lait chaud qu'elle mélangea avec du café soluble. Mais juste le temps qu'on mange, d'accord ? - Super ! Alison l'observa s'éloigner un peu plus vers le salon. Depuis quatre ans qu'elles vivaient ensemble, Brooke était devenue une deuxième grande sœur pour Noah. Quelques fois, Alison remerciait le ciel de l'avoir placée sur sa route. Si elle avait dû éduquer et prendre soin de son petit frère sans son amie, elle ne s'en serait jamais aussi bien sortie. L'absence de Noah, assis sur le canapé, poing serré autour d'un lapin en tissu auquel il manquait un œil et un bouton, permit aux deux jeunes femmes de parler plus librement. - Tu sais bien que je n'ai pas le temps de m'occuper d'un mec, Brooke, ni même un p******l. Pas avec le travail et Noah... - Je connais ton point de vue sur la question, répliqua calmement son amie tandis qu'Alison la rejoignait, le bacon cuit dans son assiette. Mais je persiste à penser que la situation deviendrait plus supportable si tu avais un homme dans ta vie... ou juste dans ton lit. Alison ne répondit pas immédiatement. Se sentir épaulée et aimée apaiserait sans doute bien des tensions et ses angoisses nocturnes de plus en plus fréquentes à mesure que Noah grandissait. Mais à vingt-quatre ans, rencontrer un homme qui accepterait cette situation difficile pavée d'obligations familiales et professionnelles rigoureuses, prêt à s'engager sans qu'Alison ne concède rien concernant son frère, relevait de l'impossible. À cet âge, les jeunes étaient comme Brooke ; tous souhaitaient des histoires sans prise de tête, et Alison trainait des valises trop lourdes derrière elle. - J'ai déjà du mal à gérer le traitement de Noah... comment veux-tu que je trouve le temps d'entamer une relation amoureuse ? - Comment font-elles, les héroïnes de séries ? C'est inhumain. - c******e de Meredith Grey, marmonna Alison en mordant dans son muffin. Elles se turent pour déjeuner dans le silence le plus profond, chacune perdue dans ses réflexions. Alison jeta un bref coup d'œil à sa montre en argent - le dernier cadeau de son père. Sept heures. La jeune femme grimaça, désemparée. Son service commençait dans une heure. Et vu l'exemplarité attendue du personnel de la compagnie, Alison se devait d'être en avance. Jack l'avait mise en garde dès la première heure ; William Anderson, le fondateur de l'entreprise, pouvait apparaître à n'importe quel moment. Les rumeurs le décrivaient comme un bourreau de travail, et cette ardeur à l'ouvrage avait déteint sur ses héritiers, Harold et Travis. Abandonnant son petit-déjeuner qu'elle avait à peine eu le temps d'entamer, Alison fonça à la salle de bain. Une apparence irréprochable était exigée. Depuis la fenêtre, la jeune femme apercevait de lourds nuages dans le ciel ; la météo s'annonçait orageuse, sur Londres. En l'espace d'une demi-heure, Alison se prépara à partir. Ses longs cheveux ondulés en une couette basse descendaient le long de ses reins et une jupe crayon noire accompagnait un chemisier boutonné jusqu'au ras du cou. Elle avait glissé des escarpins dans un sac pour parfaire le tout, et chaussé des baskets plus confortables pour conduire. Une légère touche de mascara et de fard à paupières beige, un rouge à lèvres rosé sur sa bouche, et le tour était joué. Hormis sa montre et des boucles d'oreilles, elle ne portait pas de bijoux sur elle. La sobriété semblait le meilleur choix pour la jeune femme. Arrivée depuis une semaine chez Anderson Luxury, Alison n'avait pas l'intention d'attirer tous les regards sur elle, préférant opter pour la discrétion le temps de s'intégrer à son nouvel environnement. Lorsqu'elle rejoignit le salon, Brooke et Noah étaient habillés de pied en cape, eux aussi, parés à affronter la grisaille du ciel londonien. Son amie avait dissimulé ses cheveux à l'aide d'un bonnet en laine, et chaussé des bottes pour se protéger de la pluie. Enveloppé dans son ciré jaune, le visage de Noah s'éclaira quand sa sœur apparut, prête à partir. - T'es trop belle, Ali ! - Tu n'es pas mal non plus, rit-elle en s'agenouillant à sa hauteur pour attacher un dernier bouton. - Tu viens, Noah ? Il faut laisser Ali aller au travail, et toi, petit monsieur, tu dois apprendre à mieux former tes lettres ! Alors, à l'école, zou ! s'exclama Brooke en poussant l'enfant dans le couloir. À ce soir, ma belle ! Je t'ai préparé une tasse de café dans la cuisine. - Brooke, s'amusa la jeune femme, attendrie par l'attention de sa meilleure amie, tu es ma bonne étoile réincarnée. - Je sais ! Après un b****r ironique envoyé du bout des doigts, la porte se referma sur Brooke et le petit garçon qui la saluait de la main. Alison resta pensive un léger moment en sirotant la boisson chaude. La maladie de Noah déclenchait toutes ses frayeurs nocturnes, et elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui. Un accident arrivait si vite... Alison ne pouvait s'abstenir de rappeler au moins une fois par semaine à ses professeurs de toujours avoir l'œil sur son frère. Son café fini, Alison attrapa un manteau rouge, s'y enveloppa, et sortit de l'appartement qu'elle verrouilla à double tour. Il était huit heures moins vingt. Si le trafic se révélait clément, elle arriverait au travail dans quinze minutes. La grisaille londonienne la mettait constamment de mauvaise humeur. Aussi loin que sa mémoire remontait, Alison n'avait jamais apprécié les temps de pluie, qui lui rappelaient de trop désagréables souvenirs. Heureusement, Alison connaissait Londres comme sa poche, et évita rapidement les bouchons qui se formaient non loin de son appartement, près du centre-ville. Ah ! si seulement elle avait pu vivre dans les quartiers calmes de Belgravia ou dans le South Kensington... Ses mains se crispèrent sur son volant, à mesure qu'elle roulait vers l'immense tour qui abritait le siège social de l'entreprise. Au milieu de toutes ces personnes élégantes et puissantes aux costumes impeccables, Alison se sentait comme une tache d'encre sur une feuille parfaitement vierge. Quelques fois, elle en venait même à se demander comment cette institution du luxe avait pu recruter une fille comme elle, aux antipodes de tout ce qu'Anderson Luxury représentait. Pourtant, l'intelligence d'Alison n'était plus à prouver depuis des années. La jeune femme consacrait auparavant le maximum de son temps à ses études, et elle avait obtenu les meilleurs résultats de sa promotion. En dépit de ses compétences, Alison n'avait pas réussi à décrocher le travail idéal, se cantonnant à un poste de serveuse durant une année entière. Lassée, elle avait finalement candidaté chez Anderson Luxury sans imaginer une seule seconde avoir ses chances. Ses pensées s'envolèrent lorsqu'elle aperçut l'immense gratte-ciel de verre, où le visage de William Anderson, le fondateur, se dessinait délicatement grâce à des panneaux lumineux. Il arborait un sourire énigmatique. Le nom de la marque s'étalait en grosses lettres capitales au-dessus de sa tête. Malgré une cinquantaine bien entamée, Alison lui trouvait une certaine beauté. On disait de lui que William Anderson était un homme charismatique, mais d'une grande froideur, possédant une aura qui avait le don de figer n'importe qui - et même ses fils - sur place. Alison espérait ne jamais le rencontrer. Deux minutes plus tard, la jeune femme se gara, mais ne sortit pas immédiatement de sa voiture. Le hall d'entrée se dessinait devant elle, et comme à chaque fois depuis une semaine, l'idée de pénétrer dans cet endroit d'élégance et d'abondance la pétrifiait. Il fallait qu'elle calme son cœur qui s'emballait. Un jour, Alison se l'était promis : Noah verrait autre chose que la morosité londonienne. New York, Paris, Tokyo, Las Vegas, Florence, Athènes ; n'importe où pour rendre heureux cet enfant condamné. 3014 Nombre de mot du texte Rédiger

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Par amour pour toi ( Le destin de Camila et de Juliano)

read
2.8K
bc

La mariée de substitution [Complété]

read
5.7K
bc

Un bébé pour Mia

read
36.9K
bc

Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

read
15.2K
bc

Le contrat

read
35.4K
bc

Proche de L'ennemi

read
4.6K
bc

marié malgré moi

read
6.3K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook