Insensible

Piper pleurait doucement au milieu des bois, c'était trop dur à gérer maintenant, il était temps de quitter sa meute d'origine, ici dans le Montana. Elle ne pouvait plus supporter la douleur de sa trahison. Pas que son Alpha, Alpha Bradley de la Meute de Black Haven, savait que cela lui faisait mal à chaque fois qu'il était avec une autre. Il ne savait pas qui elle était pour lui. Cependant, elle l'avait repéré il y a 3 ans, à l'âge de 18 ans. La première pleine lune après son 18e anniversaire. Elle avait ressenti de la douleur presque instantanément, et pas parce qu'il était avec une autre à ce moment-là, mais parce qu'il ne l'avait pas sentie, ne l'avait pas reconnue comme sa compagne. Il lui était même rentré dedans ce jour-là. Piper et son loup Harper étaient très nerveux de suivre son odeur parfaite boisée à travers la maison de la meute. Ça sentait la mûre sauvage et les avait conduits jusqu'à lui, elle se tenait juste derrière lui, à seulement un demi-pied de distance, il était beaucoup plus grand qu'elle, mesurant 1,93 m et il était tout musclé, il portait un jean bleu délavé et un tee-shirt violet foncé ce jour-là, ses cheveux brun foncé étaient un peu en désordre. Alpha Bradley parlait au téléphone ce jour-là, et quand il s'est retourné, il est entré en collision avec elle, ses yeux bleu profond avec des reflets verts se sont posés sur elle et il a froncé les sourcils en la regardant, elle ne mesurait que 1,68 m, il la dominait de sa taille. Il n'y avait aucune reconnaissance dans ses yeux "Ne te tiens pas si près, fille", avait-il dit négligemment avant de contourner et de s'éloigner d'elle, et son cœur s'est brisé. Harper a hurlé de douleur dans son esprit. Ils savaient qui il était pour eux, mais il n'en avait aucune idée. C'était ce qu'elle et son loup avaient toujours craint, toute sa vie même après avoir acquis Harper, même depuis qu'elle était petite, ayant perdu ses parents lors d'une attaque de Renégat à l'âge de 10 ans, personne ici ne semblait la remarquer après la mort de ses parents, personne ne semblait savoir qui elle était, c'était comme si elle n'existait pas.  Cela avait été sa vie, bien qu'elle soit allée à l'école ici, dans la petite école de la meute, de la maternelle à la terminale, et qu'elle ait obtenu son diplôme avec de bonnes notes, les gens se heurtaient toujours à elle et lui disaient de faire attention où elle mettait les pieds. Personne ne savait qu'elle était là, invisible aux yeux de toute la meute, à moins que quelqu'un ne la regarde directement, et elle savait pourquoi. Elle n'avait pas d'odeur. Pourtant, elle pouvait sentir chacun d'entre eux, personne ne pouvait la sentir, elle avait trouvé un emploi et travaillait de longues heures silencieuses, cachée dans la pièce arrière d'un magasin de couture à l'intérieur de la meute. Elle aimait apprendre à concevoir et créer de belles robes. Même beaucoup de louves de la meute portaient ses robes lors des événements de la meute et des bals d'accouplement. Pour leurs 16e et 18e anniversaires. Mais elle, elle vivait seule loin de la meute, dans une petite cabane loin de tout le monde pour qu'ils n'entendent pas ses sanglots et sa détresse alors qu'elle supportait les douleurs de la trahison. La première fois qu'elle l'avait senti avec une autre, elle et Harper avaient hurlé de douleur et s'étaient enfuis dans les bois, avaient trouvé cette petite cabane inutilisée et s'étaient recroquevillés en boule là-bas en agonie jusqu'à ce qu'il cesse d'être avec une autre. Puis, ils étaient restés là pendant une journée entière, incapables de retourner à la meute. Leur douleur aurait été visible si quelqu'un les avait vus. Il n'y avait rien qu'ils puissent faire à ce sujet. Cela lui avait fait mal comme jamais auparavant, et cela continuait de le faire jusqu'à ce jour, et pour cacher leur douleur, ils s'étaient cachés sans pouvoir lui dire ce qu'il était pour eux. Elle savait qu'il ne la croirait jamais, seulement s'il la retrouvait par son odeur, il la reconnaîtrait comme sa compagne. Elle et Harper le savaient tous les deux, et ils savaient tous les deux qu'il ne serait jamais capable de le faire non plus. Les douleurs étaient pires quand il était loin de la meute, s'accouplant avec une autre louve dans une autre meute. Ça ne lui faisait pas moins mal que la louve ici dans la meute avec qui il se couchait régulièrement. 3 longues années qu'elle devait souffrir maintenant, 3 longues années qu'elle marchait dans les couloirs de la maison de la meute, qu'elle le rencontrait et que pas une seule fois, il ne lui prêtait la moindre attention et quand il la heurtait, comme tant d'autres, parce qu'ils ne pouvaient pas sentir qu'elle était là, il se contentait de froncer les sourcils, de s'excuser ou de lui demander de s'écarter du chemin, et de passer à autre chose. Il lui arrivait parfois de lui dire, très en colère, de regarder où elle allait. Pendant 2 ans, elle s'est glissée dans sa chambre quand il n'était pas là dans la meute, a regardé ses affaires, touché ses vêtements, senti des larmes chaudes couler sur ses joues pour l'homme qui était sa compagne. L'homme qui ne l'avait jamais sentie. L'homme qu'elle et Harper aimaient, mais qui ne les aimeraient jamais.  Elle s'était même endormie enroulée dans son lit, sans qu'il ne l'ait jamais su. Il ne restait aucune odeur d'elle, elle pouvait se promener à sa guise partout où elle le souhaitait, elle ne laissait aucune trace, elle s'était même assise une fois dans le fauteuil de l'Alpha, avait touché son bureau et s'était demandé ce que cela ferait d'être sa Luna. Ce soir, il était avec une autre, elle savait qui. Il avait une fille régulière ici dans la meute, Bianca, elle était plus âgée comme lui, une guerrière, de haut rang. Elle les avait déjà vus ensemble à discuter et flirter. Elle avait vu la façon dont il regardait son corps, ça lui faisait mal aussi. Il désirait Bianca, elle était grande et très en forme, tout en muscles, il aimait ça chez elle. Piper avait autrefois été en forme, pas grande, mais très en forme, et était aussi forte. Mais les 3 dernières années l'avaient épuisée, elle était maintenant maigre, avait toujours des cernes sous les yeux et avait l'air assez fragile. Le peu de joie qu'elle avait retiré de son entraînement de guerrière, pour essayer de rendre ses parents fiers, ils étaient également des guerriers, cette joie d'être une bonne combattante, bien qu'elle n'ait pas été suffisamment âgée pour sortir et combattre, avait disparu dès qu'elle avait eu 18 ans. Elle n'était plus qu'une ombre d'elle-même à présent. Elle évitait tous les événements de la meute, travaillait seulement dans la petite pièce arrière du magasin, entourée de tissus et de modèles à créer, des commandes à remplir. Son seul réconfort était qu'elle pouvait créer quelque chose de si beau au milieu de sa propre misère. Harper était une boule de tristesse et de douleur, ils ne pouvaient plus supporter ça, ils devaient partir, cela les tuait, et elle le savait. Bradley devait partir pour une réunion alpha ou une affaire de la meute dans deux jours, et c'est à ce moment-là qu'elle allait dire au revoir et partir. Elle ne savait pas si elle pouvait rejeter sa compagne sans qu'il soit là ou sans savoir qui elle était pour lui d'ailleurs. Mais c'est ce qu'elle allait faire, elle devait essayer de toute façon, c'était tout ce qu'ils pouvaient faire. Piper se disait que s'il n'avait aucune idée de qui elle était pendant ces 3 dernières années, pourquoi aurait-il besoin d'être là pour entendre son rejet, cela ne lui causerait probablement que de la douleur de toute façon, il ne ressentirait rien parce qu'il ne savait rien. Puis, une fois la pleine lune venue et repartie après ce rejet, il serait sûrement officialisé et coupé complètement par la déesse de la lune elle-même, ou du moins, elle espérait que c'était comme ça que ça fonctionnait. Elle et Harper s'étaient placés devant lui à maintes reprises, ils n'avaient plus le choix, ils n'étaient rien pour lui, ne le seraient jamais et ils le savaient. 3 longues années et rien, il n'avait même pas remué le bout du nez en présence d'elle. Donc, elle ne se mettrait plus dans cette situation ni son loup. Ils avaient suffisamment d'argent économisé pour partir dans le monde des humains et gagner leur vie, elle avait de bonnes compétences en mode et design, bien qu'elle fabrique principalement des robes, il y avait des millions d'humains qui avaient besoin de robes de mariée. L'équivalent d'une robe de cérémonie de Luna.  Elle a passé les deux prochains jours dans la bibliothèque de la meute, cherchant des endroits où elle pourrait aller, son esprit était déterminé. Elle ne le regarderait même pas une dernière fois, il n'y avait pas de raison. Assise devant un ordinateur, une main sur la souris, faisant défiler des lieux éloignés de la meute, loin des forêts et des endroits où il pourrait y avoir des meutes. Elle était peut-être une louve, mais elle ne se sentait pas comme une, elle était surtout invisible. Son autre main était sur le pendentif pendule en cristal bleu azur qui pendait à son cou, il avait une chaîne en or blanc fine qui était agréable et qui lui réchauffait la peau tout le temps et avait un boîtier en or blanc pour contenir le cristal lui-même et une petite boule de cristal bleu azur juste au-dessus du boîtier qui était attachée à la chaîne. C'était celui de sa mère, elle lui avait dit qu'un jour, elle lui en achèterait un à sa fille, un cadeau pour ses 16 ans, et elles auraient les mêmes bijoux mère-fille. Mais Piper n'avait que 10 ans quand elle a perdu ses deux parents. Elle ne l'a jamais enlevé, c'était la seule chose qui lui restait d'eux, elle l'avait trouvé sur son corps quand l'attaque était terminée et l'avait récupéré comme son seul héritage. Elle et Harper étaient arrivées au point où elles pourraient tout aussi bien vivre comme des humains, aucun loup ne la sentirait jamais, et elle resterait sans compagne à partir du moment où elle l'aurait rejeté. Elles s'étaient déjà résignées à ce fait. Elle a trouvé une belle ville dans plusieurs états différents, Harper ne s'inquiétait pas qu'il n'y ait pas de forêt à proximité. Elle ne s'était pas transformée en louve depuis plus d'un an maintenant, elle ne pouvait pas sembler le faire ou peut-être ne le voulait-elle tout simplement plus. Elle était donc bien avec une ville, ne voulait pas être dans les bois, ne voulait pas courir et être libre, ne semblait plus se soucier d'être une louve elle-même. Elle a trouvé et réservé un vol là-bas, un hôtel pour avoir un endroit où séjourner pendant qu'elles trouvaient un petit appartement et réglaient leurs affaires pour créer leur entreprise. Ils allaient mourir et se faner, plus rien. Ils deviendraient forts à partir de maintenant, vivraient une vie humaine. Ensuite, elles sont retournées dans leur cabane dans les bois à la frontière sud de la meute et y sont juste restées. Elles pouvaient voir les portes de la meute avec l'aide de jumelles depuis le toit de sa cabane. Elle a regardé et attendu que sa voiture parte, ce n'était pas difficile à repérer, c'était une blanche, contrairement à la plupart des autres voitures de la meute qui étaient noires ou argentées, il conduisait un SUV Mercedes blanc. Elle l'a vu partir et a attrapé son sac à dos de randonnée, il était plein de ses affaires. Vivre une vie simple signifiait peu pour la meute, toute sa vie tenait dans ce seul sac à dos, il était grand et conçu pour des longs voyages de randonnée, mais même avec sa petite stature affaiblie, elle pouvait s'en occuper. Elle a marché à travers les bois jusqu'à ce que la maison de la meute soit en vue, a soupiré lourdement et s'est dirigée vers elle. Aujourd'hui était le jour, elle partait, personne ne remarquerait même qu'elle était partie, car ils ne savaient même pas qu'elle existait. Seuls ceux qui venaient dans le magasin pour acheter une de ses robes se demanderaient peut-être où elle était allée chez Renee, le magasin Haven Gowns. Bien que Renee les ait toujours revendiquées comme ses robes, elle a dit à Piper qu'elle était la propriétaire du magasin, c'était donc comme ça. Le nom de Piper était sur les étiquettes de toutes ses robes cependant. Renee ne s'en souciait pas, et elle payait bien Piper. Bien que personne ne lui ait jamais demandé qui était Piper ou n'ait demandé à la rencontrer. Elle est entrée dans la maison de la meute et a monté les escaliers principaux, jusqu'à l'étage supérieur, personne ne l'a arrêtée, a posé son sac à dos dans le couloir près des escaliers omégas, qu'elle utiliserait pour partir, c'était hors de vue et aucun oméga ne serait là à cette heure de la nuit. Tout leur travail était terminé pour la journée. Seule l'unité Alpha vivait dans cette partie de la maison de la meute, et ils étaient tous partis avec l'Alpha. Elle est descendue dans sa suite et s'est laissé entrer, c'était propre et ça sentait comme lui, du pin frais avec de l'eucalyptus et ce soupçon de mûres. Elle a marché une dernière fois, une vraie masochiste, elle le savait. Elle aurait juste dû partir déjà, mais elle n'a pas pu partir sans un dernier parfum de lui. Elle est entrée dans son dressing et a touché tous ses vêtements, a glissé sa main le long de tous, a tout touché, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Autant cela lui faisait mal à elle et à Harper, elles étaient toujours attirées par lui. Il y avait de fortes chances qu'elles le soient toujours, partir était simplement de l'auto-préservation et si son rejet ne tenait pas, elles risqueraient de ne pas survivre beaucoup plus longtemps de toute façon. Elle est venue et s'est arrêtée pour regarder son lit, une dernière nuit ici dans son lit et puis parti à l'aube, tel était le plan. Il serait parti pendant plusieurs jours, comme d'habitude, la première nuit loin était généralement paisible, mais pas les nuits suivantes. Elle a enlevé tous ses vêtements et est entrée dans son lit. Elle a attrapé l'oreiller qui sentait le plus comme lui et a enfoui son visage dedans, laissant les larmes tomber une dernière fois. Elle s'est endormie au milieu de son grand lit, enveloppée dans son parfum, dans les draps qui toucheraient sa peau pendant son sommeil, et s'est laissé aller à rêver que c'était là qu'elle était à sa place, une dernière fois. Elle s'est réveillée en sursaut, il faisait encore sombre, puis il y a eu le bruit de la porte de la chambre qui se fermait violemment, elle a mordu sa lèvre, a entendu des mouvements, puis le bruit des vêtements qu'on enlève, elle pouvait le sentir, Bradley était de retour, il ne pouvait pas la sentir, il n'avait pas réalisé qu'elle était là, dans son propre lit, il n'avait même pas allumé les lumières. Elle était très petite, mesurant 1,68 mètre, et elle était tellement mince maintenant qu'elle ne faisait probablement même pas une petite bosse dans son lit qui comportait une épaisse couette en duvet de plumes moelleuse. Elle l'a senti se glisser dans le lit et a prié pour qu'il reste de ce côté du lit, qu'elle puisse s'échapper une fois qu'il serait endormi. La punition pour ce genre de chose, être dans son lit, serait probablement terrible. Et il serait celui qui l'infligerait. Elle ne se réjouissait pas à l'idée de se faire battre ou fouetter ou jetée ensuite en cellule par son propre compagnon. Cela les détruirait probablement complètement Pourquoi était-il revenu ? Elle a senti sa main lui caresser le dos, toujours directement sur sa peau, puis un grondement de colère est sorti de lui, il savait qu'il y avait un inconnu dans son lit, il avait tout à fait le droit de la tuer, et elle et Harper le savaient toutes les deux. Elle se demandait s'il sentirait même la rupture ensuite, bien qu'elle s’en doutait. Ensuite, son corps était soudainement pressé contre le sien. "Eh bien, je suppose que tu veux passer du temps avec ton Alpha," sa voix était tout d'un coup devenue chaude et rauque, et sa main s'était glissée sur la courbe de ses hanches et l'avait tirée fermement contre lui. Sa bouche était sur son épaule et un gémissement lui a échappé lorsqu'il a enfoncé ses doigts dans sa hanche. "J'aurais bien besoin de compagnie après ma journée", a-t-il grogné. "Alors, tu as de la chance" ensuite, sa main a glissé le long de son corps. Il laissait une trace brûlante sur sa peau, partout où il la touchait. Piper ne savait pas quoi faire. Personne ne lui avait jamais prêté la moindre attention, personne ne l'avait jamais touchée, et maintenant il le faisait, ce qu'elle n'aurait jamais cru possible. Il a glissé cette main sur sa poitrine et a caressé son mamelon de ses doigts, elle a gémi quand il s'est durci sous son toucher, la chaleur a éclos entre ses cuisses, puis il l'a tirée sur le dos et sa bouche était sur son cou, sa main glissant sur son corps. "p****n, tu es chaude au toucher", a-t-il grogné dans son cou, avait l'air plein de désir pour elle. Ses doigts ont plongé entre ses cuisses, et oh Déesse, le plaisir de son toucher, elle a crié quand il l'a caressée fermement, s'est accrochée à lui, en voulait plus, avait besoin de plus de lui. "S'il te plaît", a-t-elle chuchoté, et ses doigts étaient enfouis en elle une seconde plus tard, un grognement profond a retenti de sa part alors qu'elle gémissait à l'intense sensation de le sentir la toucher de cette façon intime, et il bougeait sa main, enfonçant ses doigts en elle, alors qu'elle s'accrochait à lui, sentait son tout premier o*****e venir, haletait et gémissait sous son toucher, se cambrait pour lui et gémissait son nom alors qu'il roulait à travers son corps. Elle l'a entendu grogner "Oh, c'était foutrement bon", puis sa bouche était à nouveau sur la sienne et elle l'a senti écarter ses jambes, il était trop tard pour elle, elle ne pouvait pas nier ce qu'elle avait toujours voulu, elle ne pouvait même pas dire le mot "non", quelque part dans son cerveau, elle savait qu'elle aurait dû, mais ne pouvait pas. Ensuite, il était en elle, un seul coup puissant jusqu'au bout, elle a crié de douleur alors qu'il la prenait, sentait tout son corps peser sur le sien, il savait, il était probablement évident qu'elle n'avait jamais été avec un autre homme, "Oh, m***e, encore meilleur", il a grogné soudain en la regardant, puis sa bouche était de nouveau sur la sienne, et il a commencé à bouger, en la prenant lentement au début, et cela faisait mal, c'était inconfortable, il était si grand, et elle sentait son corps s'étirer autour de lui. Sa bouche est passée à son cou alors qu'il goûtait sa peau, a passé sa langue sur sa marque et tout son corps brûlait comme s'il était en feu, elle a hurlé son nom et a bougé ses hanches pour le rencontrer, le plaisir prenant finalement le dessus, il était son Compagnon et il la prenait, même si ce n'était que pour une fois, elle l'aurait pour elle-même. Prendre tout de lui, lui donner tout d'elle-même Elle a senti qu'il accélérait alors qu'elle acceptait sa présence en elle. Elle a crié alors que le plaisir commençait à monter plus rapidement, déchirant tout son corps comme elle ne l'aurait jamais imaginé possible. Elle s'est accrochée à lui et l'a supplié de ne pas s'arrêter. Elle a entendu son rire profond dans sa gorge "Je pense que ça te plaît". "Oui", lui avait-elle répondu honnêtement, "s'il te plaît, je te veux, tout de toi", elle a gémi et a pensé chaque mot. Sa bouche a trouvé la sienne, son corps bougeait plus fort et plus vite, lui donnant ce qu'elle lui avait demandé, elle l'a entendu gémir alors qu'il venait, senti son liquide chaud se répandre en elle comme un fleuve brûlant se répandant dans son corps intérieur. Elle a planté ses ongles en lui alors qu'elle criait son nom Sa main a glissé le long de son corps, "Tu es incroyable", a-t-il grogné profondément, ses mains avaient fermement serré ses fesses, puis il bougeait à nouveau, avec force et rapidité, "Je veux plus", a-t-il grogné dans son cou, tirant et poussant ses hanches, son besoin de la posséder augmentant. Puis, il a disparu d'elle. Piper avait haleté à la perte soudaine de lui, seulement pour être tirée et mise à quatre pattes, entendu son halètement alors qu'il la prenait par derrière "p****n oui." et la pénétrait de manière ferme et intense, plus rapide et avec besoin. Piper criait à plusieurs reprises alors qu'il tenait ses hanches, la saisissant fermement et la pénétrait soudainement avec force, pouvait entendre ses propres cris de plaisir remplir l'obscurité de la pièce, pouvait entendre Harper hurler de plaisir dans son propre esprit, alors qu'il les prenait, a-t-elle crié alors qu'elle jouissait. Seulement pour qu'il la pousse sur le lit et lui crie ‘‘Plus’’, la maintenait au sol, une main sur la nuque tandis que l'autre soulevait ses hanches ‘‘p****n’’, a-t-il rugi en recommençant, poussant comme s'il avait perdu tout contrôle, prenant ce qu'il voulait furieusement, durement et brutalement en la maintenant au sol, la dominant complètement ‘‘Oh, p****n oui’’, il bougeait vraiment maintenant, lui donnant tout ce qu'il avait, tout. Elle pouvait à peine respirer elle-même, seulement crier alors vague après vague de plaisir la frappait, elle pouvait sentir les orgasmes se succéder jusqu'à ce qu'elle hurle de bonheur pur, sentit tout son corps avancer alors qu'elle criait son nom une dernière fois, alors qu'il se déversait à nouveau en elle. Son corps était lourd sur le sien, elle s'est allongée en dessous de lui, haletante, essayant de respirer et de se calmer, elle pouvait sentir son souffle lourd et irrégulier comme le sien. "J'aime te b****r", a-t-il gémi alors qu'il roulait hors de son corps pour se coucher à côté d'elle. La joie de Piper pour ce qui venait de se passer a disparu instantanément, elle sentit des larmes chaudes brûler ses yeux. ‘‘Il aimait la b****r’’, a-t-elle pensé alors que la douleur remplaçait le plaisir qu'elle ressentait. Elle était sa Compagne, et pourtant, il ne la reconnaissait toujours pas. Non seulement son propre cœur s'était brisé, mais aussi celui de Harper. Elle ne le regardait pas, elle ne pouvait pas, elle s'est couchée simplement là, silencieusement, retenue par les sanglots de douleur, et attendit qu'il s'endorme. Elle a tiré son corps endolori de son lit, il ne pouvait toujours pas dire ce qu'elle était pour lui, elle n'était qu'un bon coup. Elle a ramassé ses vêtements, pouvait l'entendre ronfler doucement alors que ses larmes continuaient de couler silencieusement sur son visage. Au moins, ils avaient pu l'avoir, juste une fois. Elle s'est éloignée du lit, de lui, a fermé les yeux et a essayé d'arrêter le flot de larmes. Elle a mis ses vêtements, s'est détournée de l'entrée de la chambre, a regardé son corps endormi, la douleur l'a brulé le cœur et celui de son loup. Ils ne survivraient plus jamais à sa trahison, pas après ça, ils le savaient tous les deux, et ils savaient qu'il partirait pour être avec quelqu'un d'autre à nouveau. Ils n'étaient rien pour lui, ne l'avaient jamais été et sans une odeur qu'il puisse sentir, ils ne le seraient jamais. Elle a pris une longue inspiration silencieuse. "Moi, Piper Whitlock, guerrière de la meute de Black Haven te rejette, Bradley Drake, en tant que mon Compagnon", a-t-elle chuchoté dans l'obscurité de la pièce, puis s'enfuit aussi vite qu'elle le pouvait alors que la douleur lui déchirait le corps, elle entendit Harper hurler de douleur dans son esprit. Elles se sont enfuies de sa suite, sont descendues du couloir, ont saisi leur sac et ont trébuché et failli tomber jusqu'à la porte en bas, luttant contre la douleur de leur rejet. Elles ont refusé de s'arrêter malgré la douleur, elles avaient enduré beaucoup de souffrances au cours des 3 dernières années, elles savaient comment courir et l'endurer, le cacher jusqu'à ce qu'elles soient seules, ne se sont arrêtées de courir que lorsqu'elles ont atteint la frontière ouest de la meute. Elle savait qu'elle avait l'air d'un désastre, les larmes coulant sur son visage, et elle était tombée et était tombée plusieurs fois alors que la douleur lui déchirait les entrailles, mais elle s'était relevée et avait continué. En pleurant encore de la douleur qui l'habitait toujours, elle regarda l'homme de patrouille, il fronçait les sourcils en la regardant droit dans les yeux, il n'avait aucune idée d'où elle venait, ni qui elle était, n'avait pas senti son arrivée, aurait pu l'entendre, mais même maintenant, elle pouvait dire qu'il était confus quant à ce qu'elle était. Elle a franchi la frontière dans le territoire des Renégats, elle l’a vu s'approcher d'elle, ses yeux se sont élargis à la vue de ses actions. Peu de femelles feraient ce qu'elle était en train de faire "Je rejette Alpha Bradley Drake et sa meute, la meute de Black Haven, en tant que ma meute, je suis maintenant Renégat," a-t-elle déclaré fermement, sa décision claire dans son esprit Elle a entendu l'homme de patrouille pousser un souffle de choc, puis elle s'est retournée et a fui tout le monde qu’elle n’avait jamais connu, sentant qu'elle se séparait complètement de la meute. C'était la seule chose qui pouvait les sauver, elle et Harper. Ils mourraient ici s'ils devaient rester et souffrir encore plus longtemps Ils n'avaient pas peur d'être en territoire de Renégats, ils y étaient déjà allés. Même un loup solitaire ne détectait pas l'odeur de leur nature de loup. Pour eux, elle était juste une humaine. Alors, une humaine, ils allaient être à partir de maintenant, ils allaient vivre, respirer, manger et travailler comme le ferait un humain, dans le monde des humains. Ils se sont rendus à l'aéroport pour prendre leur vol et recommencer. Plus de loup.