9 La chambre de mort Le calcul était juste à condition que la porte s’ouvrît à l’extérieur, et que les ennemis fussent aussitôt à découvert. Véronique examina donc le battant, et, subitement, constata qu’il y avait en bas, contrairement à toute logique, un gros verrou solide et massif. Allait-elle s’en servir ? Elle n’eut pas le temps de réfléchir aux avantages ou aux inconvénients de ce projet. Elle avait entendu un cliquetis de clefs, et, presque en même temps, le bruit d’une clef qui heurtait la serrure. La vision très nette de ce qui pouvait advenir frappa Véronique. Devant l’irruption des agresseurs, désemparée, gênée dans ses mouvements, elle viserait mal et ses coups ne porteraient pas. En ce cas on refermerait la porte, et, sans tarder, on courrait à la cellule de François. Ce