– Alors... alors... comment va-t-on faire ?... – Faut partir tout de suite, m’ame Honorine. Les barques sont prêtes... chacun fait son paquet... À onze heures, plus personne au village. Véronique s’interposa. – Honorine n’est pas en état de partir... – Mais si... je vais mieux..., déclara la Bretonne. – Non. Ce serait absurde. Attendons un jour ou deux... Revenez après-demain, Corréjou. Elle poussa vers la porte le matelot, qui d’ailleurs ne songeait qu’à s’éloigner. – Eh bien, c’est ça, après-demain, je reviendrai... Du reste, on ne peut pas tout emporter... Il faudra bien revenir de temps à autre chercher des affaires... Soignez-vous bien, m’ame Honorine. Il se précipita dehors. – Corréjou ! Corréjou ! Honorine s’était soulevée sur son lit et appelait désespérément. – Non, non