VIII Sois pardonné ! Pendant les premiers jours qui suivirent sa faute, Robert resta solitaire, soit dans sa chambre, soit dans les allées du parc les plus écartées. Le silence de chacun l’humiliait plus encore peut-être que ne l’eussent fait des paroles aigres ou sévères. Enfin, il sentit le besoin de parler à quelqu’un, et ce fut vers le vieux garde que son cœur l’entraîna. Le bonhomme était en train de scier du bois pour chauffer le poêle de Corentine, lorsque Robert, profondément triste, entra sous le hangar. Il vint s’asseoir sur une grosse pierre, et regarda Desnoyers d’un air si malheureux que son vieil ami en fut touché. Guillaume avait été bien ému de ce transport de colère, qui démentait trois années d’une préférence si marquée pour le bon Stop. « Eh bien, monsieur Robert, d