VII Le petit chasseur Après ces heureuses vacances, on retourna à Paris ; et, malgré le désir que sentait Robert de travailler, d’avancer, il ne quitta Hauteroche qu’avec peine. La liberté de la campagne lui plaisait par-dessus tout ; il avait des goûts faciles à contenter dans ce milieu, et la gênante cousine ne manquait pas une occasion de dire de sa voix de fausset : « Voyez le beau militaire que fera le dernier des d’Embrun ! Monsieur n’aime que les pastorales, se plaît aux récoltes, aux vendanges, à esquisser un paysage, à voisiner entre riverains tout comme son père, qui était le campagnard par excellence, fort peu dévoué au dieu Mars. – Mais, ma cousine, un militaire peut bien trouver son bonheur à passer ses loisirs à la campagne ? Moi, j’aime tout ce dont on peut jouir ici : l